• et soudain, j'aime une femme.

    en fait j'aime surtout les filles tu me diras. les hommes c'est autre chose, je vis, je dors et je mange du fromage affiné avec (on a nos passions tu sais). les filles c'est autre chose. c'est l'amour le vrai. mais c'est rare de rencontrer une vraie fille, je veux dire une fille pas moutonnière, une fille mordante, une fille acerbe, une fille drôle à se faire pipi dessus, une fille avec un cerveau excitant. des filles avec une nouvelle robe maje, je te prie de me croire, c'est beaucoup plus fréquent. la fille excitante du dedans eh bien... quand je la croise, même là, dans le monde virtuel comme dirait ma mère (une fille super) un peu comme si elle parlait, je ne sais pas, du diable, eh bien mon coeur fait boum. il y a ce truc de la reconnaissance. ce truc de non, jeff t'es pas tout seul. y a maïa mazaurette. elle tient chaud, maïa. je sais pas comment ça se fait que je ne la connaissais pas encore, je sais pas, peut-être que je passe trop de temps à regarder les dernières chaussures chloé des jeunes filles en fleurs de mes fesses? les femmes que j'aime, mes copines, mes soeurs, je sais pas, c'est des maïa. même si elles l'affichent pas. même si elles oseraient jamais se foutre en photo en culotte sur un blog. c'est des maïa. des filles pas comme des miniatures précieuses. des filles pas girly parce que, je sais pas toi, mais ça rime un peu avec dégueulis quand même. des filles vivantes.

    si tu es comme moi il y a quelques jours, je ne saurais trop te conseiller de lire www.sexactu.com

    c'est plein d'histoires, plein du contraire de "elle", plein de joie, plein de couettes, plein de berlin, plein de danois, plein de sexe formidable.


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  • j'ai trois regrets dans la vie :

    ne pas avoir un corps qui s'automuscle sans que je sois obligée de fréquenter une salle de gym, voire tout simplement de transpirer

    ne pas savoir jouer de la gratte

    ne pas savoir dessiner

    je veux dire, bien sûr, il m'est arrivé d'avoir un muscle, de plaquer l'intro de tostaki sur une six cordes (mais en y réfléchissant c'était il y a quinze ans et même là c'était quand même hyper laborieux), et de gribouiller pour tromper un ennui mortel en conférence de presse. mais même en m'appliquant, je n'ai jamais eu le quart de la queue de l'ombre du talent de carine brancowitz -une fille qui bosse au bic et au feutre, comme quoi tu vois, le talent ça n'est pas nécessairement du matos qui coûterait une couille. je t'invite à aller regarder son travail de plus près. ses dessins me rappellent ceux de la dame qui illustrait mes fantômette, en fait. sauf que du coup on se demanderait bien ce que sébastien tellier viendrait foutre dans un fantômette: serrer la louche au furet? ou alors c'est tout simplement alpaga avec une barbe??

    illus: une spéciale dédic' à hansy et à son enquête sur les rollers girls de bagnolet !

     http://carinebrancowitz.com/


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  • paris, paris ! ce qui est drôle c'est que juste avant de partir, j'avais eu l'un de ces stériles mais passionnés débats avec l'une de mes miennes, sur le thème ô combien original: paris vs marseille. et à chacun de mes arguments en faveur de la kapitale, elle me répondait pluie ! pluie ! pluie ! bah, moi je ricannais: il arrive qu'à paris, on transpire, si si. on peut y boire du rosé en terrasse et choper un coup de soleil (mais quand même c'est rare, le coup de soleil. le rosé, un petit peu moins). bon eh bien pluie, donc. ruiné mes escarpins dans les flaques de la butte aux cailles, je bénis monop', le roi de la botte caoutchouc de secours de s'être dressé sur ma route tel l'abri du pèlerin égaré sur les hauts plateaux. pour mon glam éventuellement tu repasseras. mais je reste bon public, avec paris: alors la pluie, bien sûr, mais les mousses au choc' au beurre salé, les petits vins bio des abbesses, le brunch du sublime petit musée jacquemart andré (les oeufs cocotte et mourir), caresser les poissons à l'aquarium du trocadéro (et très étonnamment, ne pas repartir avec les mains qui sentent la marée, ils doivent les passer au fébrèze, leurs carpes), les japonais qui filment tess et son manteau panthère, ses yeux de petite fille comme dessinés par nara, écarquillés au mam, devant les merveilleuses toiles de basquiat (oué j'ai un enfant qui kiffe l'art contemp', qu'est-ce que tu veux), les cousins, les soeurs, ma mum, tout ça,

    il peut bien pleuvoir dessus, ça reste du bonheur en barre.

    à écouter: des fois, je dois avoir mes oreilles distraites, j'avais totalement zappé l'existence de cascadeur. or, écoute comme c'est bien !

    et pardon petticoat, pour la bière: je suis tombée dans une faille spatio-familio-temporelle ce week-end...

    pour toi hansy. c'est de la beauté cette chanson dis donc... sushi, la prochaine fois que tu bois des bières avec cascadeur, dis-lui tout le bien que mes poils pensent de sa musique (et de sa !!!! voix)


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  • je suis de passage chez la suède, toutal', à me dire: "tiens, c'est marrant comme je n'arrive plus à claquer du blé chez hennes et maurice." j'y mets pourtant du mien, tu vois. mais le sweat gris, là, bon, je l'ai déjà dans ma collec'. et le slim cuir que je cherche eh bien crois-le si tu peux, mais ils ne l'ont pas. ne l'ont jamais eu. ne l'auront jamais. dans mes H&M (j'extrapole à tout marseille +  aix, tu vois comme je suis généreuse), la ligne trend, celle qui régulièrement me faisait pousser des tout petits cris de fille, eh bien c'est marre. elle descend pas plus bas que lyon.

    dans le south, je te le dis et ensuite fais de cette info ce que tu veux, un préjugé, même :

    ce qui est trendy, ça ne marche pas, m'a dit la vendeuse, désolée. on a arrêté.

    c'est un peu comme si ton zara te disait que désormais, il feront que le TRF.

    c'est un peu comme si ta région, la paca, donc, te disait "fan de chiche, va faire ta parisienne ailleurs".

    du coup j'embarque ma meute et paris, nous voilà.

    ps: la photo? dans une ville qui a décidé que l'élégance, même de masse, même suédoise, même fabriquée en chine, no thanks, ça ne passera pas par elle, je trouve qu'il fallait une lueur d'espoir. même si elle brille loin, loin, la lueur. il existe des hommes, quelque part, qui ont le souci je te dis pas de la mode, mais du style. je sais, c'est maigre espoir. mais à un moment les jeans kaporal tu ne peux plus, c'est tout. 


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