• c'est dur de tenir un blog propre et digne quand il fait encore 30° dans mon petit bureau à l'heure où l'euro est à nouveau dans mon salon (cette phrase compliquée comprend plusieurs informations sous-jacentes, sauras-tu les retrouver?). mon pc est hot. mon pc est chhhhaud comme une baleine. le parti communiste j'en sais rien, mais ce vieux loufiat-là, papinou, il fond tellement les plombs qu'il s'arrête tout seul toutes les cinq minutes depuis que l'été a commencé à marseille (alors j'ai nettoyé son petit ventilo, je lui ai flanqué le mien dans la figure, mais ça lui va toujours pas, si quelqu'un a une idée, merci pour nous parce que là c'est chiant). allez écrire de la littérature noble et enlevée avec un assistant pareil, hein !

    qu'est-ce que je disais? demain y a du wow sur le ouaibe mondial, du wow qui fait la cuisse rose et la peau douce. après il y en aura encore deux-trois autres pis après encore wow va comme qui dirait prendre "quelques vacances bien méritées". il sait pas sous quelle forme sublime (forcément sublime) il reviendra à la rentrée, il se donne le temps de réfléchir, ce qui à nous toutes, les filles de wow, nous va bien comme ça. on va pouvoir passer à des trucs plus passionnants comme: ne rien glandouiller d'ici septembre. beau, vaste et louable dessein.

    quoi d'autre? jane est enfin rentrée du maroc et ça me fait plaisir: elle a appris à dessiner pendant ses vacances de dépravée et il est bon de rire, parfois. j'ai écouté helluvah sur les conseils de galliane, qui reprend du service et même que c'est tant mieux et c'est ultra bien. moi aussi je voudrais avoir une voix de pj harvey pour me la dire sur les scènes parisiennes, tiens. je m'appelerais avalluvah, un truc comme ça et des louveteaux me boufferaient des yeux sauf que moi je les regarderais même pas, he he, car je vivrais que pour mon art bien entendu. oups, qu'est-ce que je disais :)? j'ai pris un coup de vieux hier soir en compagnie de jeunes gens spirituels, je me souvenais plus hyper bien ce que c'était d'être un perdreau de l'année qui débarque à marchoucrève inc. (merci bene). des fois je me demande s'il faut quitter une bouate qui vous met en colère tous les jours. des fois je me demande si c'est pas planer à 10 000 de penser que ça existe, les entreprises de bisounours. de toute façon je crois que les bisounours je serais assez cap' de les mordre.

    'fin bon les éternelles questions à la noix de la fille qui coupe les cheveux en douze gratis. tout ça ne nous rendra pas le congo, dirait mon mari sympa.

    on a encore pas tellement parlé de mode. eh non. qu'est-ce que je peux dire pour ma défense? ici tout le monde est pluzoumoins à poil donc les trucs d'habits, on a du mal à se concentrer dessus, faut avouer. j'ai acheté quand même une mini en jean de poutche (like on dit chez moi): elle est minuscule pour son 40 ;). mais c'est pas de la mode encore une fois, c'est juste pas crever de chaud comme un vieux pc en pleine insolation.

    www.myspace.com/helluvah

    photo: the cobra snake


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  • quelle curieuse chose que le printemps.

    pendant qu'une personne dont la décence nous oblige à taire le nom allume des garçonnets qui ont fêté leur puberté le mois dernier (www.baisersvoles.net), d'autres se font draguer par tous les vieux de la ville.

    je sais que poulette et tous les fans du dr house me diront que le vieux, pour peu qu'il ait de beaux restes (une expression qui signifie plutôt pour moi que mon chien va finir le poulet), est susceptible de réveiller la lubricité naturelle de la trentenaire -en goguette ou pas d'ailleurs, de toute façon en mai tout le monde est vaguement en train d'essayer de se frotter à l'autre moitié de l'humanité. moi, je me sens plutôt comme samantha -ou était-ce carry? - dans cet épisode de "sex and the city" où la triste vérité du vieux se lisait... sur ses vieilles fesses fripées dans l'encadrement cruel de la porte de la salle de bain.

    or voilà cette aberration que dieu m'envoie (dieu, le fait de porter un short en ville ou tout simplement mes mystérieuses phéromones de femme enceinte) : le vieux m'aime. le vieux me veut. le vieux m'invite à déjeuner, le vieux m'envoie des mails, le vieux veut prendre un verre avec moi sauf que le vieux n'est pas mon ami, seulement un vieux prédateur, que les choses soient claires. le vieux est heureux de me (re)voir. le vieux parle à mes seins, pour un peu il leur donnerait de petits noms. je dis "le vieux", mais c'est un terme générique: cette semaine, ce vieux, cet homme de 45-70 ans a été multiple, partout, avec ses petits yeux brillants, son expéRRRience, son prêt remboursé depuis 20 ans et son vieux cou de poulet.

    je suis devenue un piège à 3e âge. la croisière des champions du senior à moi toute seule.

    est-ce que je dois aller me pendre?

    qu'est-ce que tout ça raconte sur moi? est-ce que je suis devenue assez vieille pour que le vieux passe outre sa peur d'être hué tel le vil pédophile? est-ce que que je suis devenue assez vieille pour que le vieux pense qu'il a UNE CHANCE de finir tout nu avec moi qui lui demande comment c'était la guerre ??? pardon mais je proteste ! je suis un perdreau de l'année ! j'ai UN cheveu blanc et en plus franck provost me le floute avec génie! je peux parler musique avec le jeune de 16 ans! les filles de 16 ans veulent être mes copines !

    je ne sais même pas comment on éconduit un homme avec tact, alors un vieux !... une personne vulnérable !

    http://www.myspace.com/bodiesofwater (j'accepte le vieux seulement s'il est cap' de reprendre "I guess I'll forget the sound" avec moi dans ma cuisine. sinon je garde mon baril de trentenaire, merci)

     

     


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  • quand arrive le mois de juin, je suis un peu comme l'enfant innocent -mais avide- dans la dernière ligne droite avant noël : frénétique. hystérique. chiant, chiant. ben oui, la saison des festivals, c'est mon noël à moi.

    alors bien sûr la foule. les merguez. la boue. la foule. la fabuleuse expérience consistant à être une fille ayant envie d'un pipi urgent et à devoir attendre une heure dans une file d'un kilomètre devant des toilettes de chantier immondes. la foule. bien sûr! mais c'est du live, martine. tes chéris jouent de la gratte en tongues. tu peux crier n'importe quoi et filmer tes amis au téléphone portable, ça fait de beaux souvenirs pour décembre.

    tous les étés, j'ai un chouchou que je tente de choper par-dessus tous les autres. ces dernières années, il y a eu comme ça les strokes et il y a eu clap yours hands say yeah. il y a eu arcade fire et il y a eu lcd soudsytem. cet été il y aura vampire week end (s'il pouvait y avoir santogold en rab', ce serait la fête dans mes converse). ce qui nous fait quoi comme perspective sur sncf.com ?

    eurockéennes. marseille-belfort, il faut avoir 17 ans et des copains avec un van pourri pour tenter le truc. on parle aussi d'une ville où la dernière chambre d'hôtel à 20 bornes est à 270 boules. on parle d'atterir à mulhouse. on parle de devoir caser ça sur un WE. on oublie belfort.

    arras. le ch'ti plan c'est le main square festival: inconnu au bataillon mais les vampire y plantent leurs crocs le premier ouique de juillet. radiohead, sigur ros, the wombats les VWE: de quoi se laisser tenter par un week-end frikandel. mais marseille-arras? 25 h de train?

    et puis pariss, ach pariss. solidays. 3h de ma maison. oui mais un FESTIVAL PARISIEN ?! avec un public parisien que même celui des vieilles charrues sous la bruine à côté il paraît torrent de chaleur et de spontanéité? avec tout hypeland qui se regarde la bride de la spartiate concentré dans un seul champ? avec un set de 3/4 d'heure? est-ce que "mansard roof" mérite la prise de risques?  

    www.myspace.com/santogold (où tu ressors tes leggings fluo dans la joie)

    ps: alors pour une fois que j'ai pas écopé d'une pub sur les sites de célibataires et/ou les crèmes anti-pieds secs, je dis merci. je connaissais pas le garden nef party festival: c'est à angoulême, y a adam "grooar" green, the kills et the raconteurs, y a surtout ces dingues de the brian jonestown massacre ou the hives ce qui nous fait quand même de l'affiche pas dégueu. vous avez du bon plan de festiestival? vous faites tourner ?


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  • bon, piapias a sa petite tête ailleurs ces jours-ci donc ce blog ressemble un peu à... moui, n'importe quoi. déjà il fait un jour l'été un jour novembre donc je sais pas vous mais moi c'est le genre de truc qui me complique salement la journée. que la fille qui n'a jamais passé un mercredi en short sous une pluie de pôle se lève ou se taise à jamais. bien. ensuite, ce truc ballot: je vais sans doute me transformer en femelle hippopotame ces prochains mois et on ne flambe pas à toutes les caisses lorsqu'on sait qu'on va passer par toutes les tailles du 36 au 46 (bien sûr, écrire ce chiffre satanique me file des sueurs froides, qu'est-ce que vous croyez?) dans un futur proche. il y a des filles qui mettent leur slim jusqu'au 7e mois mais il y a aussi des gens qui ont vu la vierge. en ce qui me concerne, ma transformation de petit format en buveur de bière allemand est déjà spectaculairement enclenchée: j'ai un mari qui fait le mariole mais qui roule des yeux affolés en voyant à quel point mon profil est en train de muter en celui de depardieu en phase no cocaïne, cassoulet yes.

    ava, cette vieille adolescente sur le retour, cette langue de vipère qui persifle sur le dos d'amandine avec sa bande de ragondins ricanneurs (ça ne va pas prendre avec nous, le "torrent de sensualité" de tournefeuille), est donc comme qui dirait sur la touche de la fashion. elle garde le sac de sa copine. avec quoi comme perspectives devant? eh bien d'insolubles bidules. et je ne parle pas forcément du jour où je trouverai mon locataire en train de brûler des bagnoles avec les racaillets du quartier. juste du fait de trouver des vêtements à porter dans ma vie sociale. car bien sûr on peut aller nu: mais on a sa pudeur, madame. et puis l'interview à poil ça ne va que pour paris dernière. c'est peu dire que le partouzard parisien est peu mon client quotidien.

    femmes dignes de ce nom qui êtes passés par là et dont les entrailles sont bénies, quel était votre secret pour ne pas ressembler à des vaches enceintes de retour d'un shopping chez gemo? faudra-t-il nécessairement en passer par les leggings et le t-shirt "bébé à bord"? la salopette de coluche et la robe façon "sous cette housse, notre gros cadeau mystère"? faut-il se résoudre à claquer 2000 euros ds un jean de grossesse? peut-on se trimballer en micro-jupette avec le bide de carlos? une femme enceinte a-t-elle droit à sa dose de sexyness?

    par ailleurs la vie vaut-elle d'être vécue à jeun ?

    autant de questions existentielles qui pour l'heure me plongent dans la plus vaste perplexité. les sites consacrés au sujet me donnent davantage envie de me pendre: c'est marrant comme "confort" ça rime quand même avec hyperie à la daxon, nan?

    tout ça pour dire que j'ai momentanément perdu mes repères. mes bases. mon style.

    par ailleurs la perspective de sauter dans la boue des vieilles charrues avec mon profil big lebowski me fait tout de même énormément glousser. la perspective de dégainer un PLIANT pour tenir 8h de rock aussi :).

    http://www.myspace.com/themaryonettes (faut-il écouter de la musique sombre l'été? faut-il nécessairement porter un bermuda hawaïen en juillet? bon.)

    photo: ce vieil hedi, once again.


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  • dans la vie d'une fille, il y a des étapes importantes : la première copine à la vie à la mort (5 ans), le premier amoureux à la vie à la mort (6 ans), la première barbie (7 ans), le premier fantômette (8 ans), le premier angélique marquise des anges (8 ans), la première drague par un garçon qui pourrait être ton fils (33 ans).

    bien sûr, quelques enfants masculins ont un jour pensé qu'ils allaient m'épouser mais les enfants sont formidables. on ne va pas se mettre à les écouter non plus.

    ceci dit, jusqu'ici, aucun sosie de shades en âge de me faire rire bêtement ne m'avait demandé si j'envisageais de tromper mon mari dans un avenir eh bien, à vrai dire tout à fait proche.

    le petit gars était très sûr de lui (moi aussi, sur ce coup de renvoyer un jeune à sa PS3), et très préoccupé par cette apparemment centrale question de la fidélité (enfin la mienne, immédiatement). à tel point que cette vieille dame magnanime que je suis -pardon, ce vieux sigmund en talons de 10 que je suis- a donc demandé au chérichéri : "mais enfin bon, kevin, tu veux dire que toi la fidélité, c'est niet?"

    kevin le shades: "ah mais moi c'est normal, c'est parce que je suis jeune."

    première fois où quelqu'un m'a fait comprendre qu'il était temps de souscrire à préfon retraite (33 ans).

    bon bien sûr j'ai pouffé.

    on pouffe encore quand on a 33 ans.

    ma copine chris, à qui je racontais cette anecdote "harold & maud in your face", m'a dit que lorsque comme dalida elle avait eu "deux fois 18 ans", elle avait eu envie d'exploser la consommation de zubrowska de son pays. moi je suis allée me boire une saloperie de coca zéro. un peu comme une coupe. oui, un peu jusqu'à la lie, quoi.

    photo: hedi slimane diary

    www.myspace.com/thekooks

     

     


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