• des petites bricoles pas sérieuses repérées chez l'ami du compte à sec, j'ai nommé topshop. oui, les soldes, c'est déjà un peu maintenant... en ce qui concerne mercredi -the war, the real- j'ai fait mes petits repérages comme une grande qui ne se laissera pas avoir encore une fois par des "tout à moins 3%". ce qui s'impose: comme j'en ai ras le bonnet de l'hiver, rien ne me tente vraiment. ou alors si: les bidules en soie à fleurettes dans des tons de bonbecs que l'on commence à voir poindre ici et là. oui, je sais, ça s'appelle la collec printemps-été. oui, je sais, on est début janvier. merci, les rabat-joie ;) !

    http://www.myspace.com/cameraobscuraband (chouette truc du samedi aprem de glandouille)


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  • je ne suis ni un homme ni un routier. pourtant, là, quand les photos DU calendrier pirelli 2008 me tombent sous les yeux (comme je ne suis ni un homme, ni un routier, je ne cherche pas ces choses-là) je suis juste flappie pantoise béate avec mes bras qui tombent par terre, bam, et mon admiration qui entre en fusion. je ne sais même pas si tout ça est érotique, même si je suppose que si. on dirait ces femmes, ces kimonos, ces maisons de thé qui grisent peintes par gérard traquandi (que mon bien-aimé "télérama" a fait découvrir cette semaine à mon oeil inculte).

    je ne suis ni un homme, ni un routier, mais je suis totalement in the mood for love des portraits de patrick demarchelier. que dit mon "télérama" de traquandi? ah oui: "ainsi naissent les sensations, les émerveillements, un sentiment de fragilité, de drame parfois, lorsque le geste se fait poétique, un sentiment de grâce". voilà, c'est ça, et c'est tout pour ce soir.

    http://www.myspace.com/theraveonettes


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  • la dernière fois que j'ai croisé un hibou-bijou, je crois bien que c'était dans "fantômette et le hibou" (on ne louera jamais assez la magistrale simplicité des titres de georges chaulet). il avait donc des yeux en rubis, qu'alpaga pensait sans doute échanger contre des costards milanais. c'est dire si le truc remonte à loin (au temps où je pensais sérieusement qu'une bonne julie lescaut devait porter un justaucorps jaune pour aller bosser et où mes soeurs acceptaient contre mon argent de poche d'être mes ficelle et boulotte). et puis ce que c'est que la mode, hein: après les noeuds-noeuds, après les papillons, après les plumes, voilà donc le retour du hibou. ! le mien coûte quelque chose comme rien chez bala boosté (donc du coup je peux me prendre aussi un retour de bijou-cerise-pas-sérieux in the face sans souci).

    ah, sinon cela n'a rien à voir mais mon pete, ce héros (pete est ma soeur, je le répète pour nos lecteurs étourdis) cherche une thématique 2008: 2007 était "l'année de la moustache" si ma mémoire est bonne. il paraît qu'à rennes, des petits rigolos ont même décrêté que le 4 mai serait désormais Day Of The Mustach. cette fête peut se célébrer par le port de bacchantes ou tout simplement d'une chemise hawaïenne dite aussi "à la magnum". j'aime ces idées stupides (comme cette manif idiote, là, de ceux qui refusent de passer dans la nouvelle année depuis 2005).

    http://www.myspace.com/periomusic


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  • avant, il y avait sarah jessica parker, ses tenues insensées, ses 365 paires de stilletos. après? la mode a pris sa RTT et déserté les séries télé. bien entendu, les actrices portent toujours des vêtements - même si cela désole certains spectateurs mâles, il me semble que les séries basées sur le thème fédérateur du nudisme ne sont pas parvenues jusqu'à nous- mais ils ne racontent rien et se ressemblent tous. on dirait qu'hollywood a le plus petit dressing du monde dans lequel toutes les starlettes viennent piocher la même robe noire, le même décolleté, la même paire de bottes. c'est dommage, moi je dis. on peut raconter une histoire excitante, profonde, haletante avec un vêtement. bien choisi, il  apporte son petit supplément d'âme au rôle, une personnalité, un vécu, un réalisme. non?

    mais les choses sont peut-être en train tout doucement de changer, mine de rien. prenons le cas du docteur cameron dans "dr house" (série où entre parenthèses la finesse et la précision du stylisme tiennent du génie) : ses petits chemisiers victoriens, ses gilets de petit garçon sage, ses pantalons larges (et, dans la saison 2, sa frange de compèt), ça n'a l'air de rien et pourtant. vous n'avez jamais vu la Jolie Fille de l'histoire habillée ainsi. et c'est normal: la Jolie Fille, le réalisteur veut la voir la moins habillée possible à l'écran. peut-être qu'il ne reste tout simplement plus de budget pour les costumes? en tout cas elle porte donc des jupes de la taille d'un bandeau et des décolletés jusqu'aux genoux. chez TF1, on aurait voulu faire le "dr house", on aurait fait comme ça sans se poser de questions. les diagnostics différentiels (cuching? lupus? syndrome de ghislain barré?) auraient été réalisés par des strip teaseuses au-delà de blondes. 

    comme c'est manquer de la plus élémentaire psychologie: dans la vie, Jolie Fille très très compétente dans un monde très très masculin ne porte jamais ses seins autour de son cou pour aller bosser. son sex appeal total, elle tente de le faire habilement oublier. c'est presque: "je suis sublime, d'accord,  mais n'en faisons pas tout un plat et décrivez-moi le pet scan du patient". bien sûr ça ne marche pas comme ça, et le dr cameron est donc le fantasme ultime de tout l'hôpital (et aussi de chéridamour). trop malin, cam' ! dans le même esprit, prenons debra morgan, soit deb, la soeur pour-de-faux du roux le plus extatique in the monde, j'ai nommé michael c. hall alias dexter. je kiffe deb. sa drôlerie, ses airs de garçon manqué, sa vie amoureuse ultra foireuse, sa niaque, sa naïveté fantastique. deb porte les plus étranges costards du monde, un chouïa trop grands, avec des chemises aux couleurs improbables (abricot, laitue, vieux vilain beige) pour la même raison que le dr cameron ne sort pas sans ses chemisiers à cols austères: pour que les gens s'adressent davantage à son cerveau qu'à ses fesses (car deb est un méchant canon).

    http://www.myspace.com/yousaypartywesaydie

    l'uniforme contrepied de ces deux-là me plait bien. dans la vie, je trouve que les filles qui ont du chien sont celles qui ne respectent pas les codes. pour celles que cela intéresse, chez urban outfitters & topshop, on peut se bricoler leur look en deux temps-trois mouvements de paiement sécurisé en ligne ;). bref, voilà ma deb et ma doc cameron  (et je ne sais toujours pas pourquoi la moitié de mes photos est aimantée vers la droite)

     

     

     


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  • jusqu'ici, je ne sais pas vous, mais pour moi enceinte ne parvenait en aucune manière à rimer avec fashion. enceinte pouvait à la limite rimer avec "je m'habille comme un sac mais je m'en fous car je porte la vie, moi, madame" voire "je porte la vie et je te défends de porter un regard lubrique sur moi". personnellement, je ne trouve rien de plus laid que les marques de fringues -qui coûtent un bras, en plus!- pour femmes munies d'un ballon ventral. il faudrait qu'une bonne fois pour toutes on arrête de prendre la mode pregnant pour une paire de chaussons scholl: d'un confort qui ne confine qu'à la laideur la plus inouïe.

    bref. hier soir, je buvais du vin à bulles chez ma mildo, qui est one more time munie du confortable petit bidon de la femme enceinte (après avoir vu la scène de danse de "la graine et le mulet", je suis obligée de reconnaître que rien n'est plus érotique qu'un ventre comme une brioche ce qui, quelque part, allez, m'arrange bien aussi) et je suis tombée sur le catalogue de véronique delachaux. "illustre inconnue!?" vous écriez-vous? moi aussi mais pas tout à fait: la dame est styliste chez jacadi, une marque qu'une tata tendre comme moi devrait connaître par coeur sauf que non, au fond, pas. en tout cas j'ai envie de crier: merci véro ! tout est simplement charmant dans ta collection pour futures mum: il y a les robes baby doll que je mets déjà, il y a des blouses façon toile de jouy, des shorts et des collants rouge cerise, des petits manteaux de princesse et des capes parfaites. il y a tout simplement tout ce qu'une femme devrait être en droit de demander à dieu au moment où elle passe de la taille 36 au 38/40/42/58: rester jolie.

    ps: comme je suis légèrement à la ramasse sur toutes ces choses de la fabrication d'enfants, j'ignorais que ma véro avait déjà un million de boutiques en france. chez moi c'est 2 rue grignan.

    http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=56877030


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