• en ce moment, je ne suis pas à paris. ce qui me donne la joie de rater les new young pony club, de ne pas entendre la voix d'outre-tombe des koko van napoo, de ne pas sautiller avec ces tarés de the go ! team ou ces trop chouettes cajun dance party. moi je dis: pauvres garance (www.garancedore.fr) et géraldine (http://blogs.lexpress.fr/cafe-mode/), paumées avec une accrédit' de compète et un appareil photo au cou au festival des inrockuptibles. quelle galère, errer backstage avec rien d'autre à faire que traquer du look qui dépote, entraîner de beaux garçons dans les toilettes du club et accessoirement frétiller des oreilles et des americana sur en gros tout ce qui se fait d'excitant ces temps derniers... où ça, des grincements de dents? quoi, la jalousie est un vilain défaut? pff... n'importe quoi ;). cette idée de shooting dans les coulisses d'un festival est une super idée: j'avais déjà adoré, notamment sur le blog de géraldine, la série sur rock en seine cet été. finalement, les pages des magazines sont figés, glacés. la mode, la vraie, elle prend l'air, sans façons, les pieds dans la gadoue ou la tête dans la fumée des cigarettes d'un festival de novembre, elle ne craint pas de se faire bousculer la parka au bout de la nuit. on assiste en ce moment à l'émergence de nouveaux métiers, non? il y avait déjà the cobra snake pour shooter les beautiful pipole en pleine party, les passants comme des tableaux du sartorialist et de face hunter... comment décrire ce que font géraldine ou garance, ou punky? "attrappeuses de tendances"? "limiers du look"? dans les rédactions des magzaines de mode, j'en connais qui doivent avoir les miquettes: la validation ne vient plus d'en haut, mais du macadam.

    http://www.myspace.com/bloodredshoes

    photo: the cobra snake.


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  • on prend les mêmes... et on recommence (ce chignon, bon sang ce chignon !!). je compte fort sur noir kennedy pour me produire cette fggfsh paire de bottes. la question à pas trop de boules: peut-on se balader en t-shirt + collant opaque passé 20 ans?

    http://www.myspace.com/twogallants


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  • ses bottes me rendent positivement folle. j'adore le bleu ciel + fauve, sous le petit cuir noir. et même que bientôt (en 2008?) nous serons elle et moi soeurs de chevelure. pantène pro v, ta force est en moi.

    http://www.myspace.com/thefrenchcowboy


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  • de mon "elle" tout boursoufflé (à + 20 centimes ni vu ni connu j'te plume) de la semaine, je retiendrais deux choses : 1. la beauté tellement inouïe, et j'ai envie de dire stupéfixante (Harry Potter, sors de mon corps, chenapan), de doutzen kroes et une phrase qui remet 99,99% des filles de ce monde à leur place, c'est à dire vilaines et grises sous les sublimes pieds de doutz', mais vraiment très en-dessous, et quand je dis en-dessous, je pense au centre de la terre voire un peu plus bas : quand doutz' voit un homme qui lui plait, quelle est sa botte secrète, lui demande cette bonne sophie fontanel qu'on devine bouche bée: "je souris et il vient" répond la Créature. c'est tout, c'est simple. je.souris.et.il.vient (comme un... chienchien???). il faut soupeser tout l'invraisemblable power du truc. pour choper, doutz, elle a pas d'abord besoin de s'enfiler les 450 pages d'un spécial beauté plein de conseils épatants comme "pour vous faire la bouche de doutz', c'est fastoche les filles, un peu de baume nourrissant et quelques grains de sucre et le tour est joué ah ah ah, ne nous remerciez pas", elle s'en fout si sa über bouche est burlat, ou nude, ou griotte, doutz', et il me semble qu'elle pourrait même s'habiller comme teki latex, ou je ne sais pas, comme catherine laborde, elle serait juste La Femme On This Earth, doutz', free like a bird avec tous nos hommes comme de petits animaux désarmés et fascinés face à ses "babines retroussées". grrrwao, quelque part. doutz, doutz, doutz, j'ai envie de dire: finalement, ne viens pas dîner mercredi. 

    l'autre truc intéressant dans mon "elle", c'est ce "laissez-moi mes addictions" sous forme de "ma nouvelle thèse psy que j'ai et que je vais vous exposer sans attendre". alors juste quand j'entre dans ma semaine de sevrage et de CB froide, le coup du lâchage de bonnes résolutions, moi je dis coup bas. juste quand je me reprends en main, juste quand on est seulement lundi. je suis jamais en phase avec le truc trendy du neurone de la semaine, moi. mes addictions, j'essaie de les soigner, et pas pour être dans "la norme" (quelle idée étrange), juste parce qu'arriver au 5 du mois avec un compte en banque sous la ligne de flottaison c'est peut-être une "expérience humaine", mais pas non plus passionnante, enfin j'en connais des plus fontaine de joie, j'en connais des plus "eh, ce serait pas de la baraka, là, ma life?" on en causait tout à l'heure avec ma chris qui m'expliquait, son satané NOUVEAU gilet gris esprit sur le dos, qu'elle s'était calmée côté mastercard en fibrillation. ah ah ah. on est tellement proches elle et moi parfois qu'elle me prend par mégarde pour son chéridamour: c'est pas qu'elle me roule des pelles, c'est juste qu'elle commence par me servir les mensonges la diplomatie dont elle use avec lui pour justifier cette étrange habitude qu'elle a et qui consiste en gros à vivre chez ikks, avant de se rappeler qu'en face, eh, mais c'est bibi, madame PEB bulgare. et bon, là elle m'avoue que deux robes à 270 euros de tara jarmon tentent de lui faire les poches et blablabla, et blablablabla, et au final je nous connais, avant vendredi à nous deux on aura claqué le premier smic de sa fille (lulu, 5 ans). donc "laissez-moi mes addictions", je rigole, de toute façon on a beau se raisonner tous les 5 du mois (en ce qui me concerne), on peut pas faire autrement. se battre contre l'envie de flambe, contre ce petit frisson casino royale (sans aucun daniel craig en slip bleu à l'horizon, pourtant) c'est du mission impossible (deux fines références cinématographiques en une seule phrase creuse, moi je dis que l'asbtinence me réussit).  à la fin je me dis que tout ça, ce grand n'importe naouak de penderie, c'est juste pour se venger de pas être mademoiselle "je souris et il vient". parce que doutz', là, même enroulée dans un abat-jour à franges, je sais pas, mais elle a quelque chose de voldemort pour l'ego, nan?

    http://www.myspace.com/1990sband


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  • la phrase "j'ai rien à me mettre" a été inventée pour moi. mais je ne comprends pas pourquoi, et chéridamour encore moins: lui, ce qu'il voit, c'est que j'ai perversement colonisé 80% des étagères de l'armoire conjugale avec MES habits et que sur leurs cintres, mes robes sont aussi serrées que chez "speed pressing", mais sans housses. pourtant, si j'ouvrais le dressing d'une copine et que j'y découvrais ma collec d'habits, j'en aurais sans doute des palpitations de jalousie. je serais cap de devenir violente. mais là, non, bof, rien ne m'inspire, rien ne ressort du lot, à la fin je me rabats toujours sur le même slim, sur la même blouse, et on dirait que je suis cosette, enfant de la misère avec sa tenue unique alors que des millions de dollars (sous forme d'inombrables achats à 29,90 euros) me contemplent navrés du fond de cette penderie ikea. c'est l'un des grands mystères de ma vie. comment ais-je pu pousser des petits cris d'excitation à l'idée d'acquérir telle ou telle pièce, les ramener chez moi et pis une fois à ma portée, pris au piège de ma chambrette, leur lancer des regards éteints de poisson mort? est-ce que le mythe de casanova s'applique aux habits et/ou aux filles? est-ce seulement la jouissance de la conquête, le plaisir de la chasse? est-ce que la traque compte davantage que le tableau de chasse? est-ce le fantasme (de moi, divinement sexy dans cette jupe crayon affûtée) plus que la réalité (moi déguisée en secrétaire de notaire de province )? est-ce que je traite mes habits comme alfie traite les femmes? à la hussarde, en passant, sans le moindre engagement sous-jacent? est-ce normal d'avoir acheté des trucs fin août et de ne TOUJOURS PAS les avoir portés début novembre? à partir de quel moment un vêtement fait-il un flop? qu'est-ce qu'un "bon achat"? le dimanche, je psychote, moi madame.

    c'est que samedi après-midi, en revenant de courses bien moins existentielles avec chéridamour, je suis tombée chez http://www.sanmarina.fr/ un endroit où je ne mettais plus les pieds depuis des années (trop cheap, trop bof, trop cher aussi finalement), sur une paire de purs boots bleu-violet qui m'a hurlé, j'ai bien dit hurlllllllé de l'acheter sur le champ. chéridamour, un caddy à 170 euros (j'ai un mec qui flambe au rayon boucherie, qu'est-ce que j'y peux) sous le bras, m'a juste toisée et ce toisement (?) voulait dire: "sors de ce magasin immédiatement et il ne t'arrivera rien de fâcheux". j'ai vaguement boudé (= j'ai boudé) et les choses en sont restées là. depuis: a) je fantasme à mort ma paire de boots. b) je pense aussi à mes TROIS autres paires de boots et à ce qui leur arrivera si je cède à une 4e paire. en gros, je vois pour elles un avenir aussi sombre que le fond du placard à pompes de l'entrée. tout à l'heure, je pensais à ça (comment planquer un achat idiot à 90 euros à chéridamour alors qu'il vient de me dire que je suis tellement à découvert qu'il ne va pas pouvoir me couvrir), quand je suis tombée née à cintres avec le contenu de mon armoire. et bon, voilà le truc: pantalon large anthracite au-delà de parfait (j'ai), pantapont (j'ai!), slims gris, noir, brut, usé (j'ai, j'ai, j'ai, j'ai), robes baby doll (j'ai x 10), robes esprit vintage (j'ai), mini-jupes, robe boule (j'ai, j'ai), pulls et gilets noir-gris-violet (j'aiii), shorts (j'ai), blouses (j'ai x 50), vestes (j'ai x 12).... c'est bien simple, j'ai de quoi m'habiller différemment chaque jour que dieu et H&M (n'est-ce pas la même personne?) pendant deux mois. on peut le dire autrement: j'ai. tout.ce.qu'il.me.faut.

    donc c'est décidé: cette semaine, ma CB reste à la maison. je pars travailler avec 20 boules et ma carte de métro. ceci est un acte de foi. http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=55787199


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