• il fait entre 35° et 295° à vue de frange poisseuse et c'est même pas midi. autant te dire que dans ces conditions, me frayer un chemin dans la horde des filles à la recherche de leur 76e marinière de l'été, je passe mon tour. je reste au frais -relatif- avec mon nouvel amour (wu lyf: si tu n'aimes pas au point de faire repeat repeat repeat c'est probablement que tu es ici par erreur mais je t'embrasse tout de même).

    l'été garance doré aime le vernis fluo. moi tout connement, des nouveaux trucs à foutre dans l'autoradio des vacances et que la joie vienne.


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  • ça s'appelle health et c'est un peu ironique pour des gars qui ont, apparemment, beaucoup, beaucoup écouté my bloody valentine...

    en tout cas si devenir sourd dans la joie est une perspective qui t'excite, prends ta besace et mets le cap sur belfort. ils y seront en vrai.

    pour ma part, que te dire? si je fais le compte de mes trimestres, je partirai à la retraite vers 70 ans donc c'est pas demain la veille que j'aurais le temps de faire quelque chose de ce blog. toutes mes confuses, chaton.

    sinon : merci, merci, solenne chérie ! je ne connaissais pas et c'est la honte sur ma face ! bref: ça s'appelle le petit écho malade, et l'idée de ces garçons par ailleurs selon mon coeur est de pasticher les blogs des modeuses (ici: la mémorable vidéo de garance doré de retour des fashion weeks: pour vraiment savourer ce film à sa juste valeur, file voir l'original d'abord!). je te préviens, c'est à se rouler de lol sur le lino. à mon avis michel gondry va les inviter à boire une bière (ou une margarita, humpff, humpff).

     http://p-et-p.blogspot.com/ 


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  • les gens prennent-ils des baby-sitters pour pouvoir aller passer une soirée en compagnie de leurs neurones quelque part (je sais pas, au THEATRE ?? au palais de tokyo??) ? ici, non, vraiment. déjà les enfants c'est très chic au palais de tokyo, ça fait un accessoire qui complète la tenue mieux qu'un it-bag, laisse-moi te filer une info (mêmes que des japonaises vont te shooter sur les marches parce que tu vois, la cuterie des familles françaises).

    en un an et demi je crois que je n'ai jamais payé la mienne autrement que saoûle comme une poule. 

    la musique, là, c'est la chanson-springles hot spicy du moment. tu l'écoutes une fois, tu l'écoutes dix fois et à la fin tu n'écoutes plus que ça. ils doivent foutre un truc pour l'appétence dedans.

    ps: comme tu le vois, le double effet kiss moins cool de sortir la night quand on est vieux, c'est que le lendemain on est obligés d'augmenter la taille de la police sur son pc, tu sais, rapport aux yeux en trou de chose.


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  • on me murmure que eh ! c'est quasi l'été, ava. je veux bien mon petit chat, mais où? mais quand?

    tu noteras que je ne suis pas devant ma télé à crier des trucs sur anelka avec mon mari & son camarade de beuverie canapesque. uniquement par solidarité avec mon cerveau, je te le précise. la coupe du monde c'est bien mignon mais à un moment tu t'en es déjà tapé deux, trois ce serait abuser (divorcer?).

     


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  • c'était un dimanche, au parc, et les dimanches et les parcs sont merveilleux, là-bas. on n'y est pas comme chez nous, un peu à s'abrutir d'ennui, à tourner en rond, à ne pas savoir comment se carrer dans cet espace qui n'est plus tout à fait la ville, ni vraiment non plus encore la campagne. les japonais ont une façon menue de se couler partout dans l'espace, la ville, le métro, la rizière, les allées du yoyogi, avec douceur, et cet espèce d'infini respect de l'autre qui font que lorsque tu rentres dans ton marseille, ensuite, tu as l'impression de débarquer chez les barbares et que quelqu'un va brandir une masse d'armes (ou faire exploser un fourgon blindé sous les fenêtres de ton bureau, tiens, warum nichts). les gens de tokyo ont si peu de place qu'on dirait des enfants, qui ont dû apprendre à s'inventer des cabanes sous la table, un monde entier dans la paume de la main, des châteaux en cartons, de la joie de tout. au parc ils jouent du trombone à coulisses, répètent une pièce, une choré avec des perruques mauves et des capes goth', promènent leurs chiens dans des petites poussettes, s'étirent, poursuivent des bulles de savon de la taille d'oreillers. il s'y passe mille choses, tout le temps, partout, pourvu que l'on ait, comme disait l'autre, quelque goût pour la "gastronomie de l'oeil".

    il faisait beau, une petite brise. des centaines de gens sont venus bondir au-dessus de cette corde. envolés les visages impassibles, la tension, la retenue, l'étiquette, les cols et les cravates trop serrés, la fatigue de la semaine éreintante qui fait que partout, les gens s'endorment comme on tomberait en narcolepsie, paf, un instant ils sont là et puis le suivant, au milieu de leurs rêves.

    "tu as fait les trucs typiques, au japon?" on m'a demandé samedi dans une fête.

    eh bien oui, tu vois. j'ai regardé des heures des japonais bondir et éclater de rire.  


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