• excuse-moi. je dois parvenir à maîtriser mon exciiiiiiiiitatiiiiiiiiiiiiion.

     je vais quand même marcher dans un pays où le contrôle de soi, ça vaut plus qu'un chamois au ski. si ça se trouve ils vont m'interner: je suis tout de même le genre de fille capable de pleurer dans la rue parce que sa frange frise (d'autant qu'il semble que mon lisseur ne sera pas du voyage: hystérique ET frisotée, tokyo, j'arrive!), vois mon niveau de self control. malgré toute sa bonne volonté, chérichéri peine à comprendre pourquoi une nouvelle comme celle-là me rend HYYYYYSTERIIIIQUE et désespérée mais c'est soit parce qu'il a le poil raide, soit parce qu'il est un homme. je ne vois aucune autre alternative.

    hiiii

    pardon. j'ai 14h de vol pour muter en parfaite geisha (pétée, la geisha: tu sais mon fol amour pour l'avion. je refuse de me crasher frisée et à jeûn).   

    photo: qu'est-ce que tu as pour 800 yens dans un love hotel?


    3 commentaires
  • sage francis, on est d'accord que comme nom, ça sonne un peu comme blanquette et pas hyper comme hip hop chouette. des francis, j'en connais un, eh bien c'est vrai que personne n'aurait pensé utiliser son prénom à des fins commerciales.

    ceci dit cette chanson me fait tomber à la renverse. j'ai un truc avec les hommes qui psalmodient, ces temps derniers (cf dan le sac).

    voilà tout ce que je peux te dire. si tu veux bien allumer un cierge pour que ce stupide volcan arrête de nous vomir nos ciels de vacances, tu seras un chou. jeudi je suis censée applaudir un combat de sumos tu vois.


    7 commentaires
  • two

    il y a peut-être des gens qui prennent des claques avec la fashion comme, disons, moi & myself, avec, tiens, une chanson chopée au vol un après-midi languide de fin d'avril. ce que je trouve miraculeux avec la musique c'est que ça maintient, mieux que n'importe quelle crème au rétinol, la pleine jeunesse de tes cellules. tout est neuf et tout est sauvage, à chaque fois: tu ne pensais plus l'amour cap' de te cueillir et puis paf, te revoilà ma jolie toute chamboulée par des cordes qu'on effleure, un duo, le genre de mélancolie, qui, paradoxalement, t'a toujours mise en joie.

    ça s'appelle the two et comme ce nom ne l'indique pas, c'est un produit français, ma bonne dame.


    1 commentaire
  • demain, un sushi de plus sur la terre.

    xo xo claire !

    http://minisushi.fr/ (si tu te prépares à pondre, c'est bon pour ton poil)


    3 commentaires
  • avec ma nouvelle-amie-jeune-que-j'ai (oué, nous autres les femmes des années 75, on plait aux jeunes, qu'est-ce que tu veux madame), on se disait que le 1er mai sera non pas un bon jour pour mourir mais plutôt pour crier "vite, plus qu'une semaine pour être belle en maillot". je précise que je reviens du pays du cassoulet et que la vache, on dira ce qu'on voudra, l'aude ça n'aide pas ta bouée abdominale? ok. pour qu'on sache de quoi on parle. en même temps c'est pas tout à fait comme si UN JOUR DANS MA VIE je m'étais trouvée bonnasse en maillot: moi j'ai la beauté radicale. ou habillée ou à poil, tu vois. et à poil aux catalans, écoute, en fait non. donc à un moment tu en es là de tes pérégrinations mentales (car tout t'y ramène, hein, même des sms de 22h56 de ta vieille pote : "j'en peux plus de ma cellulite, file-moi un truc contre cette saloperie", comme si, je sais pas, j'étais la FILLE SANS CELLULITE ?!? on ne le dira jamais assez: se choisir des amies bienveillantes. car finalement, les crevures, quelque part, on n'est pas obligés): à quoi bon s'astreindre, à quoi bon souffrir, se plaindre, faire de la vie des hommes proches alentours un calvaire ("comment peux-tu reprendre du maroual en MA PRESENCE??"), alors qu'au final tout ça n'est pas une histoire de kilos ! la preuve, je connais des gens très bien, très gros, eh bien eux ils se foutraient à poil aux catalans. la preuve bis, je connais des gens qui pèsent un os (mais joli, l'os) et qui vivent en col roulé. ah la folie des gens ma bonne dame. tout ça ne nous rendra pas le congo (ou était-ce la belgique?).

    je lisais café mode (je fais ça des fois parce que j'aime les rousses mais pas que) toutal' et j'me disais que moi aussi j'adorais l'été qui vient et en même temps, tu les as vues ces retrouvailles avec mon corps que j'aurais bien différées encore un peu?

    donc j'en suis là: tenter d'être une personne healthy (ah ah), tenter d'être une bonnasse des catalans, ou alors rester moi-même (mais en même temps l'intégrité mentale des fois, ça se mange pas en salade) et cultiver cette singularité ahem eh bien tu vois, particulière, en somme. que le premier qui n'a jamais dit "la plage, ça me saoûle" juste parce qu'il ne se sentait pas à la hauteur des bitches volleyeuses me jette le premier jokari. en tout cas rappelle-moi bien de ne jamais mettre un foutu pied au brésil (louise, si tu nous lis). que la première qui n'ait pas vanté les charmes évanescents, troublants et délicats de la pudeur pour justifier la sienne me jette le premier paréo. la pudeur à 35 ans je sais pas, c'est peut-être une sorte de maladie honteuse, tu vas voir.

    sinon évidemment j'écoute laura marling. une fille qui vit dans un pays où peut-être le port de maillot de bain h&m reste une activité d'intérieur.

    http://www.myspace.com/lauramarling


    1 commentaire