• si quelqu'un me cherche ces jours prochains, je suis du côté du passage pommeraye.

    ps: en revanche le footing de nuit, comme domi, ce sera non. j'ai jamais eu le souffle pour chanter en courant (et inversement).

     


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  • l'avion, l'harmonica, les lunettes noires, la nonchalante morgue dylanienne, la fille longue, ses seins, pff, furtifs (est-ce que c'était la même, sur la piste aux étoiles de joséphine?). je me souvenais plus qu'on entendait les camions derrière. j'avais oublié ce petit bijou du temps où il n'y avait ni myspace ni youtube. à l'époque, petit padawan, des fois des trésors comme celui-là, ça te prenait par surprise, sur l'écran de ta télé même pas plasma, et puis ça ne revenait pas forcément, c'était tout comme les seins de la brune, là, un truc merveilleux et déjà enfui, peut-être merveilleux car déjà enfui, je sais pas, comme une nuit de fête. one shot. alors on était tout de suite juste dans le souvenir et dans la perte, dans un souvenir de moins en moins précis, comme un parfum qui s'efface et qui te laisse pourtant pour toujours, comme un bonheur qui serait aussi un chagrin. et c'était tout le contraire de maintenant où rien ne se perd, où tout est encore là, quelque part, à portée, sur la toile, il suffit d'à peine chercher, il suffit de cliquer. serait-on exactement les mêmes, nous autres, les filles de 1975, si tout ce qui nous a fait les oreilles et le reste existait encore ailleurs que dans nos vieux coeurs ?

    volutes (partent en fumée).

     

     


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  • il y a des vérités qu'on se prend soudain in "la face". par exemple? derrière un porte-bébé ou une poussette (4 roues, 15 kg, merci ebay, quoi), apparemment, les hommes ne parviennent plus à t'apercevoir. tu es: une ombre dans la ville. la mère. leur mère. leur femme. leur bichon maltais. tu n'existes pas. pour l'ego, c'est vraiment la fête de la gaine. surtout qu'encore une fois, l'injustice de la vie, quoi: si tu inverses la proposition, tu as donc un homme avec un baby... et des filles de 18 ans qui lui frétillent autour en piaillant des "trop meuuuugnon" (trop meugnon mais ta gueule, cindy).

    à la jeune mère digne, il suffit donc de plaquer enfant et/ou accessoires de puériculture à la maison pour que le dragueur de rue, sans lequel marseille ne serait pas tout à fait marseille, ville belle et rebelle (le tag en bas de chez moi dit: mieux vaut belle et rebelle que moche et remoche... l'humour marseillais, quoi !) se rappelle à son bon souvenir (honteux quand même le souvenir). ainsi, toi, ava, hier, presque tu lui aurais pu lui lécher la main, à ton dragueur urbain. en bon chienchien que tu es.

    hier, c'était le printemps, aussi. on avait tombé la veste, c'était peut-être ça? il est vrai que le dragueur de rue est cap' de s'émoustiller à la vue d'un simple avant-bras. le dragueur de rue est une sorte d'animal. et moi j'aime bien ça, les bêtes. du coup un peu plus tard, avec tout ce bonheur qui nous tombait dessus, on était chez minelli, et mes pieds avaient décidé qu'ils valaient quasiment un parachute doré. c'est toujours cher finalement, d'être heureuse. peut-on acheter des sandales plates comme des culottes de l'enfance -une paire par jour de la semaine? je dis "plates" car les talons, à un moment, là, mon dos dit que non, merci, ce sera sans lui. lorsque tu auras porté un paquet de 12 kg pendant 9 mois sur tes abdos, martine, tu te permettras de commenter. merci à toi.

    puis on était soudain aujourd'hui. avec un vent disons... de novembre. une pluie disons... de février. une température disons... de dunkerque. la joie la joie !

    quotient de séduction: 0. faut dire aussi que je viens de me taper le rangement de ma cave et qu'il y a des choses qu'on ne voudrait jamais retrouver (des mini-robes de gentille pupute, en 34. bordel. un chiffre sciencefictionnesque. j'ai gardé un jean pour montrer à ma fille, un jour, lorsque j'aurais eu ses 4 frères et soeurs, que oui, tess, un jour maman a été une personne désirable et MINCE bordel. elle ricanera. les enfants sont formidables à ce qu'il paraît). le roumain qui vient s'occuper de mon container était en tout cas ravi, mais en fait pas tant que ça (sa femme fait peut-être du 38?) : "adidas?" qu'il m'a demandé. ah, non, tiens. pas adidas. le streewear ne passera pas par moi. alors le sport ! tu m'amuses, roumain ! sinon mon autre réflexion était: j'achète trop de vêtements et j'ai vraiment un goût de chiotte. point à.

    sinon pas de musique aujourd'hui, j'ai la flemme. je chante des trucs en hébreu à tess (en hébreu yaourt bien entendu) et ça nous suffit (elle me regarde bouche bée, mon chien, lui, a quitté la baraque une moufle plaquée sur chaque oreille. on est encouragés ou bien non, hein. méchant chienchien).

    bon hiver chez vous, quoi. on s'appelle et on se fait une bûche aux marrons au coin du feu.

    photo: un tich' de drolatic, la marque qui fait aussi le jane & serge que personnellement je vais me remettre à convoiter dès que le blizard sera fini.


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  • la tragédie de la vie en fait, on n'imagine pas, mais c'est d'être en permanence un petit canon.

    sans culotte de poney. sans taille de bourdon. sans petites escalopes de dos *. sans complexes. sans les "putain plus que deux mois pour être belle en maillot". sans les "j'ai une mine trop merdique ce matin, moi, ouh la".

    du coup à zara kids, tout te va. c'te galère !

    du coup, tu n'as aucune BONNE raison pour reposer les trucs en rayon. d'autant que tu peux, parce que tou é non seulement souperbe mais aussi hyper astucieuse telle la hyène, te servir de ta poussette comme d'un super caddie (on le créé ce groupe facebook des filles qui veulent des caddies à zara, bordel?). alors nan, la laisser cette robe, ce serait vraiment con ! je veux dire limite cruel. pour cette pauvre robe. pour toute l'équipe qui a bossé dessus, là-bas, en galice. or non seulement tu es magnifique et maline, mais en plus tu as toute la bonté du monde en toi, sans forcer. si c'est pas malheureux des filles pareilles.

    on se rend pas compte, nous autres, gens normaux, avec nos teints de navet de fin d'hiver, nos épilations hésitantes, nos petits kilos jusqu'ici planqués sous le manteau boule, mais on a du bol! parce qu'être une bombasse de 5,4 kg, ça coûte carrément un rein ! eh ouais, on a rien sans rien ! alors qu'être une fille qui continue à ressembler à carlos - je parle du chanteur décédé- trois mois après sa péridu', par exemple, ça coûte queud'. enfin, quoi, le prix des kleenex, si tu veux. pour chialer dedans, les kleenex. sur le souvenir de feue cette ligne dis-pa-rue, au coin de la ruuue on l'a jamaaais revuuue (le désespoir peut conduire à l'abus de jean-pierre madère).

    http://www.myspace.com/peterbjornandjohn (ils reviennent et on est, mais alors, très, très contents !)

    j'avais piqué un dessin à margaux "be my star" motin. pis après sur son blog j'ai vu que ben genre, ça s'fait pas. alors du coup ma culpabilité.

    ps: connais-tu le concept de l'escalope dorsale, gentil petit lecteur? non? alors c'est que tu n'as jamais mis un soutif un petit peu trop petit sous un ticheurte un peu trop moulant. donc je te déteste. c'est tout ce que j'ai à dire.


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    la mienne a même pas l'âge d'avoir un cartable.

    n'empêche.

    là, sur mes bras, il y a des poils au garde à vous et pis là, dans ma poitrine, ce truc qui serre fort, et pis là, dans mes yeux, un truc que si quelqu'un se pointait, là, tout de suite, je dirais : "c'est rien, c'est les acariens."

    ça s'peut pas d'avoir autant de talent, si ?

     


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