• je me souviens d'une époque (88 en sweat creeks?) où la hype allait se nicher -ou non- dans le fait d'avoir canal + -ou non. je me souviens bien du truc parce que je n'avais ni canal, ni la six, ni la 5 de berlusco, queude, zora la rousse dans son lit de mousse, c'était bibi. je me souviens d'une époque (91 en converse rouges?) où si t'avais attendu décembre 91 pour entendre causer de nirvana, t'étais vraiment rien qu'un crevard du cours d'allemand. je m'en souviens parce que j'avais été sauvée par le voyage ébloui d'un copain l'été à reading, ce qui m'avait filé une confortable avance et une über crédibilité auprès des beaux de terminale (en converse noires). je me souviens d'une époque (98, en compensées de loana?)où si t'avais pas de portable, juste on crachait sur ton passage. je m'en souviens bien parce qu'attends-moi-on-me-sonne-pas-comme-ça-merde et que du coup je pleurais sous la pluie devant des cabines téléphoniques en panne.

    la hype, c'est rien qu'une histoire de timing. ça tient à rien d'être la blairaude de l'histoire.

    et par exemple, là, la hype c'est de pas acheter en même temps que le peuple populeux. donc si j'en crois mon open space, les soldes du 9 janvier, c'est juste la loose que tu peux pas admettre en public.

    la semaine dernière, parmi mes gens hyper concernés par le fait de pas passer pour des quiches, le truc c'était d'acheter à moins 50 % sous le manteau parce que la vendeuse te connait et que genre, ça fait de toi un happy few pas condamné à la consommation de masse. alors moi l'histoire c'est que je connais aucune vendeuse (enfin si, mais il vend des disques donc ça sert à rien parce que les soldes de musique, ça marche que sur les violons magiques de rieu, andré). les vendeuses, je leur donne ma carte bleue, elles me refilent un sac et un ticket de caisse et c'est marre. c'est peu dire comme je suis la ringarde de l'histoire. c'est peu dire comme je suis pas dans la posture 08.

    et puis ce matin, dans l'open space, une fille a caqueté comme ça qu'acheter en pré-soldes en janvier, c'était juste minable parce qu'en fait, elle connaissait un mec, lui il avait payé ses cadeaux de noël en tarifs - 245 % en NOVEMBRE. on a tous fait comme si on n'avait pas bien bien entendu, parce qu'évidemment, on s'est pas sentis les renards de la combine sur le coup. autant dire que moi j'ai regardé si la mer et les poissonnières étaient bien à leur place, là, derrière les fenêtres de l'open-space. j'avais plus de sweat creeks dans lequel cacher mes mains, mais l'idée était quand même là (planquer ses mains dans des manches 3/4, essayez pour voir).

    la hype va se nicher à des endroits inouïs, nan?

    http://www.myspace.com/coconutrecords

    photo: the face hunter


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  • des petites bricoles pas sérieuses repérées chez l'ami du compte à sec, j'ai nommé topshop. oui, les soldes, c'est déjà un peu maintenant... en ce qui concerne mercredi -the war, the real- j'ai fait mes petits repérages comme une grande qui ne se laissera pas avoir encore une fois par des "tout à moins 3%". ce qui s'impose: comme j'en ai ras le bonnet de l'hiver, rien ne me tente vraiment. ou alors si: les bidules en soie à fleurettes dans des tons de bonbecs que l'on commence à voir poindre ici et là. oui, je sais, ça s'appelle la collec printemps-été. oui, je sais, on est début janvier. merci, les rabat-joie ;) !

    http://www.myspace.com/cameraobscuraband (chouette truc du samedi aprem de glandouille)


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  • je ne suis ni un homme ni un routier. pourtant, là, quand les photos DU calendrier pirelli 2008 me tombent sous les yeux (comme je ne suis ni un homme, ni un routier, je ne cherche pas ces choses-là) je suis juste flappie pantoise béate avec mes bras qui tombent par terre, bam, et mon admiration qui entre en fusion. je ne sais même pas si tout ça est érotique, même si je suppose que si. on dirait ces femmes, ces kimonos, ces maisons de thé qui grisent peintes par gérard traquandi (que mon bien-aimé "télérama" a fait découvrir cette semaine à mon oeil inculte).

    je ne suis ni un homme, ni un routier, mais je suis totalement in the mood for love des portraits de patrick demarchelier. que dit mon "télérama" de traquandi? ah oui: "ainsi naissent les sensations, les émerveillements, un sentiment de fragilité, de drame parfois, lorsque le geste se fait poétique, un sentiment de grâce". voilà, c'est ça, et c'est tout pour ce soir.

    http://www.myspace.com/theraveonettes


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  • la dernière fois que j'ai croisé un hibou-bijou, je crois bien que c'était dans "fantômette et le hibou" (on ne louera jamais assez la magistrale simplicité des titres de georges chaulet). il avait donc des yeux en rubis, qu'alpaga pensait sans doute échanger contre des costards milanais. c'est dire si le truc remonte à loin (au temps où je pensais sérieusement qu'une bonne julie lescaut devait porter un justaucorps jaune pour aller bosser et où mes soeurs acceptaient contre mon argent de poche d'être mes ficelle et boulotte). et puis ce que c'est que la mode, hein: après les noeuds-noeuds, après les papillons, après les plumes, voilà donc le retour du hibou. ! le mien coûte quelque chose comme rien chez bala boosté (donc du coup je peux me prendre aussi un retour de bijou-cerise-pas-sérieux in the face sans souci).

    ah, sinon cela n'a rien à voir mais mon pete, ce héros (pete est ma soeur, je le répète pour nos lecteurs étourdis) cherche une thématique 2008: 2007 était "l'année de la moustache" si ma mémoire est bonne. il paraît qu'à rennes, des petits rigolos ont même décrêté que le 4 mai serait désormais Day Of The Mustach. cette fête peut se célébrer par le port de bacchantes ou tout simplement d'une chemise hawaïenne dite aussi "à la magnum". j'aime ces idées stupides (comme cette manif idiote, là, de ceux qui refusent de passer dans la nouvelle année depuis 2005).

    http://www.myspace.com/periomusic


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