• toi aussi tu aimes faire quelque chose de tes mains? alors fais comme bibi, deviens mannequin de salon pour toi-même ! 

    attention les yeux jeunes gens ! voilà du masque de compète ou je ne m'y connais pas (clairement, j'y entrave des nèfles, c'est entendu)! puisque je n'arrive pas à mettre la main sur un masque de museau de bête sympa (franchement il est hors de question que je sois rox ou rouky ou ratatouille -on est pas sur marmiton.org), today j'ai pris mes petits ciseaux, mon petit "elle" sans intérêt de la semaine (tiens, la mode au ski? superbe, bravo, encore. aller s'entasser à 25 000 sur un hectare de neige froide et mouillée, bouffer de la tartiflette sous vide dans des immeubles dessinés par un architecte cramé à la coke des 80's en compagnie de types qui, toute l'année conduisent des renault fuego et en sont FIERS, pardon, "elle", mais dans ma folie j'ai une autre idée du bonheur) et j'ai fait :

    des travaux manuels.

    le résultat est risible bien entendu. de toute façon, les amis des beaux arts sont plutôt chez garance doré (une personne capable de dessiner des... flacons de parfum ?! a toute ma considération sidérée). mais il fallait que je fasse ma petite crâneuse avec cette robe boule & noble à - 70%. ce qui nous donne le prix balbutiant de joie de 12 euros (on ne voit pas bien, là, mais c'est de la lourde matière digne, cette robe, pas une de mes cheaperies habituelles). chez monop, donc (du voyage, chéridamour était content de voir que "radio monop" et les piges de mademoiselle agnès existent encore: un homme, au rayon vêtements, a des joies simples, en tout cas le mien. mais serais-je capable d'aimer un homme qui n'aurait pas l'idée de fredonner le jingle de "radio monop"? la réponse est incroyablement & extrêmement non !).

    les regards lynxiens auront noté que mon crin a repris sa wave habituelle: merci. voilà pourquoi il faut chanter son bonheur lorsque l'on est exceptionnellement munie de cheveux parfaits. ceci est un phénomène trop éphémère... (réflexion à rapprocher de celle de cette coiffeuse peu diplomate mais sincère : "je ne dis pas ça pour vous vexer, mais vos cheveux, vous les avez bien bousillés, là, waow")

    http://www.myspace.com/santogold (shake ton booty baby ! quelle tuerie, naaaan ??)

    ps: je précise que je suis le genre de fille capable de garder son sapin de noël en plastique véritable jusqu'aux vacances de février. par sentimentalisme crétin, même pas par flemme. oui, je sais. à ma place, vous passeriez certains trucs sous silence.


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  • le bonheur, c'est simple comme un coup de fil & sortir de chez le coiffeur sans envie de meurtre: une frange tellement parfaite qu'il faudrait la scanner, du crin de vieux poney malade transformé en soie d'or (unique résolution pour 08, année par ailleurs irrésolue: comprendre que repasser des cheveux aux plaques céramique, c'est de la cruauté toute simple, martine), voilà le sens du mot "félicité". vengés, ces centaines de samedi afternoon pourris par le coup de ciseaux de trop, la décolo abrasive ou je ne sais quelle subtile dégueulasserie ("non non il n'est pas roux, ce blond, il est vénitien", et my ass, is it chicken?) que sont cap' de nous infliger ces oiseaux de malheur, j'ai nommé, les hairs designers de mes deux (quand je pense à eux, c'est vrai, je deviens vite grossière et violente et dangereuse comme un docker de "the wire", season 2, mon addiction pour 08, etc, etc.). mais bref, là c'était du beau boulot (bientôt sabordé par mes piètres talents de brushingueuse, hélas).

    or, quand je suis de belle humeur, je veux dire à CE POINT insensé de jubilation, il faut que je me remercie de ma formidable & joyeuse nature (ces jours sont hélas rares, étant personnellement plus connue sous le délicat sobriquet de "grimpy girl" et/ou de "madame le doutage"). et comment mieux se dire à soi-même qu'on est vraiment de la baballe-quand même-attends-mince-comme-fille-c'est fou-quand-on-y-réfléchit?

    en se faisant un menu cadeau imprévu, eh oui, car ce ne sont pas les femmes qui sont compliquées, c'est le monde qui manque de lucidité.

    rayonnante de cheveux dorés parfaitement lisses et domptés, je suis allée fouiller chez l'espagnol (re)mise en appétit par punky et ses trouvailles pour que dalle. la mienne s'appelle "mon sac en laine qu'on dirait un petit tailleur de simone veil". 24 euros. la vintage tête que j'aime. et même si il n'y a sans doute que ma soeur espagnole pour comprendre ce goût étrange pour "le motif moche", nevermind les bollocks ! ce lundi était comme mon pelage: bien plus brillant que d'habitude. on ne va pas se plaindre.

    http://www.myspace.com/thepainsofbeingpureatheart


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  • ma mère s'est mariée dans une robe aux manches d'une délicieuse & si peu voyante couleur... orange. les swinging 70's jusqu'au bout (jusqu'auboutistes?). je pense donc qu'elle serait tout particulièrement heureuse (mais perplexe) de voir ce que la suède a mis dans mon cabas aujourd'hui : non pas la plus courte robe du monde (ok, j'ai essayé, mais à ce niveau de court, ça s'appelle tout miser sur ses fesses & ma mère m'a appris à développer d'autres qualités, ceci dit sans vouloir offenser mes fesses), mais cette sorte de... tunique. d'accord, on ne dira jamais assez à quel point je suis la primo-arrivante du vocable fashion.

    bref, je reviens au bidule: à ce plastron, à ces motifs que j'ai repérés avec mes eyes of tiger du fond du magasin. bon, ok, j'entends déjà chéridamour demander ce qu'elle m'avait fait, hein, cette pauvre nappe, pour finir découpée en robe-trop-courte (car c'est à ça que chéridamour va immédiatement penser, je peux éventuellement prendre les paris pour ceux qui en doutent, mais je l'entends déjà, mis-grivois, mi-atterré). certes, honey. mais moi, cette blouse qui aurait pu s'inviter au mariage de ma maman, je la kiffe.

    pendant que j'y étais (dans mon trend où la collec de printemps s'annonce croquignolette), j'ai attrapé aussi un PULL. ouais, moi, la pullophobe. oui mais il n'a pas de manches, voilà l'astuce de cette étonnante réconciliation entre moi et la laine.

     

     

    http://www.myspace.com/efterklang

    ps: et comme d'hab', je suis obligée d'écraser mes trop grosses photos pour qu'elles passent ici. du coup elles ne ressemblent plus à grand chose (par exemple l'effet d'optique étrange sur le pull, là, ça n'existe pas dans la vraie vie, petit enfant)

     


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  • qu'entends-je?

    les soldes, bientôt, ça pourrait être toute l'année. le no limit de la ristourne. comme ça, on a envie de crier "ouuuuuuuuuais!" comme quand on gagnait un match de hand contre les filles de 4e bleue. on a envie de courir dans les rues avec une jupe blanche fendue jusqu'à la glotte comme les filles narta (oui, je sais, je suis très nostalgico-coincée ce soir), d'embrasser la vendeuse chloé très très "mademoiselle, kiabi, c'est ailleurs, sortez maintenant ou je lâche mon bouledogue français", de jeter des euros dans le ciel, de se vautrer dans la consommation la plus délurée.

    eh ! mais bien sûr on se dit très vite après : comme les RTT ce sera bientôt vintage comme le tatoo (votre tribu n'a pas vraiment gardé le contact avec vous sur ce coup, pas vrai? ou alors si, et elle croit juste que vous n'avez toujours pas trouvé une cabine téléphonique libre pour rappeller ? ah ah ah. oui, la mienne aussi), à quoi ça me servira des soldes alors que j'aurais jamais le temps de les faire ?? ah ah! logique implacable! et puis aussi, la tristesse du truc, pfiou : c'est comme si on disait, "bon alors noël à partir de 2008, ce sera tous les mois", ou bien "les années bissextiles tomberont tous les ans dès maintenant", ou alors (oh non, pas ça!) "le 31 décembre, c'est tous les samedis" (bon, c'est tous les samedis, ok). comment tuer l'exception, l'attente, les plans sur la comète, 99% des sujets de post des filles de la blogo cette semaine, la joie débile et profonde d'avoir fait "unebonnaffaire"... la logique sentimentale et bête et humaine du machin qui veut que pour se rassurer face au temps qui file vers le rien, on s'invente des balises le long du chemin (comme c'est beau, marc levy, quitte mon blog immédiatement et rends-moi mon tatoo!).

    ou alors, bon: faut qu'on discute. si tout alexander wang est immédiatement à moins 80%, je dis pas...

    http://www.myspace.com/parismotel


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  • ok, je vais dire une banalité de café du commerce, mais le power d'achat tout déprimé, c'est une légende les gars? parce que je sais pas chez vous, mais dans ma ville aujourd'hui c'était un petit peu "vite, vendeur, l'amitié n'attend pas". même mes collègues en pantacourt -le mot est laid, mais cependant moins que certaines porteuses dudit, je le précise pour le simple plaisir de niark niarker en loucedé- avaient des sacs au bout des mains. même mes collègues garçons ont fait une manière de pause-dej du type 11h-16h (travailler moins pour dépenser plus, quelqu'un a pensé à breveter ce slogan?), et pas pour emmener jean-bruno, 6 ans, au judo. je dis jean-bruno comme je dirais jean-guy bien entendu (et jean-bru, si tu me lis, sache que je n'ai rien contre les prénoms composés de plusieurs prénoms vintage). donc bref, l'économie de mon pays de la france avait comme qui dirait une poussée d'hormones ce mercredi. peut-être que dans un pays où mon président achète des bagues dior par paire ("vous m'en mettrez deux mon bon christian"), c'est tout simplement trop de la loose de ne pas claquer de la caillasse le jour où le mot SOLDES s'affiche jusque dans ma pharmacie ?? on est dans la "douze coups de minuit attitude"?  

    mais trêve de.

    mes soldes, mesdames, messieurs, se sont résumées à une sorte d'opération commando extrêmement rythmée. ba&sh, sandro, tara jarmon, maje, bel air en 1h30 avec de la gal' fa' au milieu, qui dit mieux? eh ben je vais vous dire: entre le moins 30% que si tu sors ta calculette tu te rends compte que c'est un "oh allez on va pas chipoter moins 21%", le rabais généreux comme un hortefeux, brice, de 5 balles sur la robe à un million de balles, les rossignols de sortie et tous ces trucs tellement hivernaux dans l'esprit (quoi, c'est les soldes d'hiver? ok mais mince: je vis sur la south coast! ici personne achète le moindre brin de laine passé décembre), j'ai scanné tout ça avec la sévérité d'un horte', brice doublée du bon sens de ma mamy denise (un peu l'ennemie de horte, brice, mamina): acheter un truc cher mais multi-usages.

    le truc s'appelle "ma robe in the mood for love que patrick demarchelier a raté dans son calendrier". c'est en soie, c'est fleuri, c'est de la joie sous forme de robe, avec des collants opaques par exemple fushia & des low boots c'est déjà dément et cet été quand je serai passée de blanc clair à beige clair, ça sera juste ma robe préférée pour les coquetèles mondains les apéros de saoulards en terrasse.

    mesdames, messieurs, sous vos applaudissements (lève-toi, théâtre de l'empire, etc, etc).

    www.myspace.com/blackkidsrock

    ps: je précise juste trois choses. Chose 1: à quoi ça sert d'avoir investi dans un terrrible appareil photo si ma plateforme de blogs supporte pas les photos plus lourdes qu'un texto? Chose 2: non, ces collants ne sont pas fushia. les collants fushia sont mon 12e graal inatteignable. Chose 3: il faut que je me trouve un fucking masque parce que cette pose unique "mes cheveux recouvrent mon visage, grrroar", ça va plus être possible longtemps...

     


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