je ne passe pas ma vie à me moquer des filles qui aiment les couleurs pastel et les cupcakes.
et même, genre, comme tu auras peut-être pu t'en apercevoir par toi-même, j'ai du mal à mettre la mode au coeur de l'épicentre du mitan du milieu de ma vie. c'est là, c'est joli, ça fait des fois battre le coeur, ça réconforte régulièrement, mais ce n'est pas une MOTIVATION. c'est une dérivation (comme on dit en cours d'EMT).
des fois donc sur le ouaibe ouorld, je lis des trucs qui parlent de la vraie vie, genre les enfants, le burlingue, les maris, comment c'est qu'on les aime et comment c'est aussi des fois qu'on les quitte. je lis le blog de caroline, tiens.
ce matin elle y cause de travail, justement, et de comment on se pourrit la vie à y stagner toujours en "zone d'effort" plutôt qu'en "zone de confort". c'est marrant: quand quelqu'un met des mots sur ce truc embrouillé, compliqué, que vous avez en vous sans pouvoir le formuler, c'est comme si le soleil revenait. les maux qui ont un nom me font des fois peur, mais des fois moins aussi. nommer les choses, c'est comme le petit coup de talon au fond de la pistoche, j'ai toujours trouvé: puisqu'on a fait un point-route, comme avec valérie maurice, toute l'énergie que l'on a, on va la mettre à remonter et plus à démêler l'écheveau merdique des émotions.
bref, allez lire chez elle: c'est, comme d'hab, toujours clair et précis et empathique et bien.
www.penseesderonde.fr