en ce moment, je ne suis pas à paris. ce qui me donne la joie de rater les new young pony club, de ne pas entendre la voix d'outre-tombe des koko van napoo, de ne pas sautiller avec ces tarés de the go ! team ou ces trop chouettes cajun dance party. moi je dis: pauvres garance (www.garancedore.fr) et géraldine (http://blogs.lexpress.fr/cafe-mode/), paumées avec une accrédit' de compète et un appareil photo au cou au festival des inrockuptibles. quelle galère, errer backstage avec rien d'autre à faire que traquer du look qui dépote, entraîner de beaux garçons dans les toilettes du club et accessoirement frétiller des oreilles et des americana sur en gros tout ce qui se fait d'excitant ces temps derniers... où ça, des grincements de dents? quoi, la jalousie est un vilain défaut? pff... n'importe quoi ;). cette idée de shooting dans les coulisses d'un festival est une super idée: j'avais déjà adoré, notamment sur le blog de géraldine, la série sur rock en seine cet été. finalement, les pages des magazines sont figés, glacés. la mode, la vraie, elle prend l'air, sans façons, les pieds dans la gadoue ou la tête dans la fumée des cigarettes d'un festival de novembre, elle ne craint pas de se faire bousculer la parka au bout de la nuit. on assiste en ce moment à l'émergence de nouveaux métiers, non? il y avait déjà the cobra snake pour shooter les beautiful pipole en pleine party, les passants comme des tableaux du sartorialist et de face hunter... comment décrire ce que font géraldine ou garance, ou punky? "attrappeuses de tendances"? "limiers du look"? dans les rédactions des magzaines de mode, j'en connais qui doivent avoir les miquettes: la validation ne vient plus d'en haut, mais du macadam.
http://www.myspace.com/bloodredshoes
photo: the cobra snake.