évidemment l'histoire est terrible. n'importe quel parent a une sorte de hoquet de larmes quand on annonce à roméo et juliette que le cancer de leur petit est plus grave encore que ce que l'on pensait jusque là. on se dit les pauvres on se dit pitié jamais nous on a envie de quitter la salle de ciné et d'aller étreindre les siens. les nôtres. notre mère, aussi, d'ailleurs, car les mères sont bien dans "la guerre est déclarée", même l'anxieuse (c'est moi dans 30 ans).
évidemment dans ce film, il y a des petits moments gracieux, fantaisistes, légers, chaleureux, évidemment c'est drôle "le pire c'est qu'il soit aveugle sourd noir pédé et nain". après si on pouvait éviter la scène du manège et de la fête foraine pour exprimer l'allégresse, les scènes de course dans les couloirs pour exprimer l'envie de fuir et la musique yéyé pour exprimer la drôlerie des gens, eh bien eh bien, ce serait un cinéma réellement fort. mais "la guerre est déclarée" n'est pas le gRRRand film que toute la presse te vend ces jours derniers, c'est un petit film plein de joliesse et de défauts assez gros aussi disons-le. avec une histoire de terreur universelle dedans. je sais pas si ça vaut quinze minutes debout à cannes. je sais pas si c'est le film qui va te rester quelque part coincé dans la tête, les rêves, la vie.
en revanche ce qui reste, c'est jérémie elkaïm.
et là, ouh la ouh la. ça reste bien. bien bien bien.
on est quand même en présence d'un garçon qu'effectivement, le réchauffement de la planète, c'est pas de la blague. et c'est une fille qui vient de lancer une requête "avec qui est jérémie elkaïm" sur google qui te le dit. cash. comme ça.