c'est le matin où ton chien a fait du saut à l'élastique sans élastique du premier étage de la maison. le beurre lui aura monté à la tête? ce genre de matin hésitant (petit dej avant l'apéro?) où tu ne devrais pas, logiquement, découvrir fuck buttons. de toute façon tu ne devrais pas aimer fuck buttons car comme ton mari non rasé (depuis?....) te le souligne immédiatement (les maris qui ont collectionné les accrédits de festirocks sont comme ça, toujours un peu "rock academy" à la lisière de leur être céleste), "mais on dirait du pink floyd".
et tu n'aimes plus pink floyd et toute cette merde de rock progressif depuis 1990.
cependant, sur tes bras, c'est bien une sorte de chair de chicken. cependant, tu as ouvert les fenêtres (tant pis pour les chiens volants) pour que tout le village en profite. plane. dans ce gros son mâle qui grésille. le même qui décoiffera les jolis garçons sages de la route du rock la semaine prochaine. tu aimes bien les garçons de la côte. leurs lunettes rectangles. leurs petits polos. leur culture musicale vaste comme l'australie. leur snobisme drôle. leurs cheveux timotei. cette époque où l'on ne sautillait pas d'un myspace à l'autre mais où l'on allait dealer des 33 tours chez ce petit disquaire rennais.
comment ça, "oh ça va, lâche nous la grappe mamina"?