bon, piapias a sa petite tête ailleurs ces jours-ci donc ce blog ressemble un peu à... moui, n'importe quoi. déjà il fait un jour l'été un jour novembre donc je sais pas vous mais moi c'est le genre de truc qui me complique salement la journée. que la fille qui n'a jamais passé un mercredi en short sous une pluie de pôle se lève ou se taise à jamais. bien. ensuite, ce truc ballot: je vais sans doute me transformer en femelle hippopotame ces prochains mois et on ne flambe pas à toutes les caisses lorsqu'on sait qu'on va passer par toutes les tailles du 36 au 46 (bien sûr, écrire ce chiffre satanique me file des sueurs froides, qu'est-ce que vous croyez?) dans un futur proche. il y a des filles qui mettent leur slim jusqu'au 7e mois mais il y a aussi des gens qui ont vu la vierge. en ce qui me concerne, ma transformation de petit format en buveur de bière allemand est déjà spectaculairement enclenchée: j'ai un mari qui fait le mariole mais qui roule des yeux affolés en voyant à quel point mon profil est en train de muter en celui de depardieu en phase no cocaïne, cassoulet yes.
ava, cette vieille adolescente sur le retour, cette langue de vipère qui persifle sur le dos d'amandine avec sa bande de ragondins ricanneurs (ça ne va pas prendre avec nous, le "torrent de sensualité" de tournefeuille), est donc comme qui dirait sur la touche de la fashion. elle garde le sac de sa copine. avec quoi comme perspectives devant? eh bien d'insolubles bidules. et je ne parle pas forcément du jour où je trouverai mon locataire en train de brûler des bagnoles avec les racaillets du quartier. juste du fait de trouver des vêtements à porter dans ma vie sociale. car bien sûr on peut aller nu: mais on a sa pudeur, madame. et puis l'interview à poil ça ne va que pour paris dernière. c'est peu dire que le partouzard parisien est peu mon client quotidien.
femmes dignes de ce nom qui êtes passés par là et dont les entrailles sont bénies, quel était votre secret pour ne pas ressembler à des vaches enceintes de retour d'un shopping chez gemo? faudra-t-il nécessairement en passer par les leggings et le t-shirt "bébé à bord"? la salopette de coluche et la robe façon "sous cette housse, notre gros cadeau mystère"? faut-il se résoudre à claquer 2000 euros ds un jean de grossesse? peut-on se trimballer en micro-jupette avec le bide de carlos? une femme enceinte a-t-elle droit à sa dose de sexyness?
par ailleurs la vie vaut-elle d'être vécue à jeun ?
autant de questions existentielles qui pour l'heure me plongent dans la plus vaste perplexité. les sites consacrés au sujet me donnent davantage envie de me pendre: c'est marrant comme "confort" ça rime quand même avec hyperie à la daxon, nan?
tout ça pour dire que j'ai momentanément perdu mes repères. mes bases. mon style.
par ailleurs la perspective de sauter dans la boue des vieilles charrues avec mon profil big lebowski me fait tout de même énormément glousser. la perspective de dégainer un PLIANT pour tenir 8h de rock aussi :).
http://www.myspace.com/themaryonettes (faut-il écouter de la musique sombre l'été? faut-il nécessairement porter un bermuda hawaïen en juillet? bon.)
photo: ce vieil hedi, once again.