dans la vie, il y a deux familles de vêtements. ceux qui ne vont presque à personne et ceux qui vont à quasi tout le monde. si la femme, et moi-même, étions douées de raison, nous nous cantonnerions évidemment à la seconde. sauf que dans une vie de fille, la constante est, si je ne m'abuse, "pourquoi faire simple si on peut s'archi-compliquer l'existence". démonstration?
démonstration: le reboulé@ cher au coeur de punky b et garance doré (et d'au fond 99% des créateurs pour la saison qui se pointe). c'est sans doute extrêmement chic sur une grande tige, avec des talons de 15, mais sur moi ce serait un peu comme prétendre que tintin touchait sa bille en mode. voir j'ai envie de dire: milou. peu de choses tassent autant la fille que le pantalon boulotté sur le mollet (et le mien est pourtant de la belle ouvrage). quand déjà la fille -cette oie- parvient à maintenir rouloboulotté le machin: après avoir essayé le scotch double face, les épingles et l'optimisme, la fille -cette quiche- a invariablement terminé la journée munie d'un... pantalon. je veux dire redevenu long ce qui tue un peu le concept. pourtant, le reboul' sera la mystérieuse cité d'or de 100% de l'humanité poulien (adj. m. = de poule) cet été. heureusement qu'on est qu'en février, ça laisse un peu de temps pour apprivoiser le truc mais soyons honnêtes: parfois la mode ne nous veut pas que du bien (figurent aussi dans cette famille maudite: le slim -ouii, un peu de mémoire je vous prie, il y a 3 ans qu'avions-nous à dire pour sa défense? voilà. kate et puis c'est bien tout, martine- les leggings -même combat- mais aussi le jean taille haute -croupes de poney, vous ne hénirez point de plaisir- le short gaine -je pense que cet exemple se passe de commentaire- et la jupe "pardon j'ai laissé ma jupe à la maison").
la bonne nouvelle, c'est que la mode n'est pas toujours aussi cruelle avec nous -ou alors elle joue le bon flic et le mauvais flic? par exemple, là, elle va nous resservir la tendance navy (moi c'est l'été dernier que je cherchais des trucs avec des ancres, mais passons): or la marinière, c'est tout simplement un truc qui rend beau 100% des gens -gens filles comme gens garçons- qui la portent. c'est pourtant du vu et de l'archi-vu, mais ça fonctionne encore et toujours, avec une silhouette sobre comme avec quelque chose de plus bohème, avec de la jupe, avec du slim, et même avec du... reboulé@, tiens : d'ailleurs, faites le test. le jour où une fille se pointe avec une marinière au boulot, il est statistiquement prouvé que les rayures vont se multiplier dans son environnement les semaines suivantes, jusqu'à visuellement recréer tout un équipage de petits mousses.
tout ça pour dire quoi? qu'on n'a pas des vies faciles, ma bonne dame.
http://www.myspace.com/thebuildersandthebucthers
ps: la photo du joli mousse, c'est le face hunter, béni soit-il.
pps: attention, voici venir ma minute pipoleuse. je voulais juste savoir si, amicalement parlant, on pouvait faire plus moche que marie agostinelli (je dis ça, en même temps je m'en fous mais si j'étais prada, cette image me ferait mal à la comm').