je suis de passage chez la suède, toutal', à me dire: "tiens, c'est marrant comme je n'arrive plus à claquer du blé chez hennes et maurice." j'y mets pourtant du mien, tu vois. mais le sweat gris, là, bon, je l'ai déjà dans ma collec'. et le slim cuir que je cherche eh bien crois-le si tu peux, mais ils ne l'ont pas. ne l'ont jamais eu. ne l'auront jamais. dans mes H&M (j'extrapole à tout marseille + aix, tu vois comme je suis généreuse), la ligne trend, celle qui régulièrement me faisait pousser des tout petits cris de fille, eh bien c'est marre. elle descend pas plus bas que lyon.
dans le south, je te le dis et ensuite fais de cette info ce que tu veux, un préjugé, même :
ce qui est trendy, ça ne marche pas, m'a dit la vendeuse, désolée. on a arrêté.
c'est un peu comme si ton zara te disait que désormais, il feront que le TRF.
c'est un peu comme si ta région, la paca, donc, te disait "fan de chiche, va faire ta parisienne ailleurs".
du coup j'embarque ma meute et paris, nous voilà.
ps: la photo? dans une ville qui a décidé que l'élégance, même de masse, même suédoise, même fabriquée en chine, no thanks, ça ne passera pas par elle, je trouve qu'il fallait une lueur d'espoir. même si elle brille loin, loin, la lueur. il existe des hommes, quelque part, qui ont le souci je te dis pas de la mode, mais du style. je sais, c'est maigre espoir. mais à un moment les jeans kaporal tu ne peux plus, c'est tout.