• mhh, ava, concentre-toi. just fais-le. regarde cette... créature personne blonde de type queen de göteborg et apprends, jeune dinde, comment devenir une icône pour sartorialist. le mariage de couleurs, à ce niveau, ça tient du chef d'oeuvre, non? on sent la science légèrement plus subtile que celle qui consiste à assortir, je ne sais pas, du gris avec du noir et/ou du... jours de folie, blanc ! ah, en voilà du sacré sens de l'extrême, ma bonne dame.

    j'ai ce truc étrange, ce HANDICAP, voilà je le dis -si je regarde autour de moi, je me rassure en me disant que 90% de l'humanité semblent atteints de la même incurable nullasserie pour le colorama- qui fait que j'adore les couleurs mais je suis une quiche lorsqu'il s'agit de bricoler quelque chose d'éblouissant avec. pourtant, fuck, ma mère saoule tout le monde avec son "oh, elle connaissait toutes les couleurs à 18 mois": mais CONNAITRE, mum chérie, ce n'est absolument pas savoir s'en SERVIR (ça ne sert rien, sauf à dire: "tiens, du grenat", "tiens, de l'ambre", ce qui ne la pète vraiment devant personne, pas même ma mère, blasée du coup depuis 32 ans). dans mon dressing armoire d'enfant ikéa prête à exploser, il y donc du moutarde, il y a aussi du klein, et pis il y a du citron, et même du vermillon et pis du violet tellement électrique qu'il faut plisser les yeux pour le regarder en face... et le truc, c'est que toutes ces merveilleuses teintes ne se rencontreront jamais (un peu comme les montagnes, ou alors comme moi et julien doré pour une raison que cette si sympathique louise bourgoin pourrait nous expliquer entre deux décolos). 

    bref, cette entrée de saison va me désespérer, je le sens, je le crains: non seulement il y a du flashy dément comme de la punky brewster lâchée dans la ville, même à PROMOD BORDEL, mais en plus -et là, bon, ça se corse à mort- j'ai déjà repéré quelques petites pièces (de la robe from bilitis, de la tunique d'ibiza) qui rappellent des macarons tendres, du coton tout doux teint dans un bol de thé... bref, de la couleur de type délicat, subtil et poudré (oui, juste sublime, voilà). or, ma technique renversante d'inventivité toute frileuse à moi, c'est toujours (je me baffe pour ça, hein) d'assortir un max de tadaaaa TROIS couleurs (parmi ces trois, un chiffre équivalent à deux est représenté par le noir et/ou le gris et/ou le blanc, donc ça ne compte pas), donc à la fin je suis juste la fille qui a osé mettre une robe jaune avec des collants gris (mon plafond de verre de la témérité coloriste).

    mais je veux changer ça. je veux un cours. je veux du conseil. je veux être une fille cap' de porter un sac daim avec un manteau rouge (p'tain, jamais de la life j'aurais pensé/osé un truc pareil). je veux savoir avec quoi porter ma sublime blouse rouge-rose fluo (cette couleur a sûrement un nom, mais là pour le coup je sèche) piquée à monop' en fin de soldes. je veux me la péter comme les blondes en toques, voilà. mince à la fin.

    http://www.myspace.com/whatmademilwaukeefamous


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  • c'est bien connu nous autres filles on se détessssssssssssssssssste.

    oui bien sûr.

    mais non franchement: le truc de ouf, là, que vont vivre samedi garance et géraldine, c'est bien simple je devrais avoir envie de faire des postiches pour animaux avec leurs cheveux -de rage jalouse ou de jalousie rageuse, veux-je dire- et aussi de découper tous leurs habits aux ciseaux à dents (ceux qui faisaient un joli effet sur les guirlandes qu'on fabriquait genre en maternelle), eh ben absolutely même pas.

    j'ai juste envie de dire: ouais! les filles! la classe à palavas! la hypette de compète! en plus vous connaissez queude en musique, c'est encore plus drôle ! c'est du happening! c'est du hold up de point éphémère !

    j'adhère, j'adore ! (mais je VEUX de la photo de dj'ette en transes lundi prochain sur la blogo, bon sang de bois!)

    www.myspace.com/santogold (oui, encore, mais c'est ma copine et elle déchire tout!)

     


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  • parfois, comme dans une pub impulse (j'avoue, je ne serais pas moi-même si je ne me souvenais pas de trucs comme "sintony ton arme, c'est ton coup de charme"), soudain, vous avez envie de courir vers une inconnue et de lui offrir des fleurs. enfin disons du fric et/ou des yeux de merlan orphelin pour l'obliger à vous refiler tout ce qu'elle porte, là, oui, tout de suite pas dans sept ans. ma wife que j'aime, c'est le face hunter qui l'a chopée. je suis contente que ce soit plutôt lui que moi: je suis parfois le contraire de digne en la présence de gens qui claquent (il m'arrive d'aller jusqu'à les faire boire, pour qu'ils ne se souviennent plus de ma bouche bée pleine de mots emmêlés le lendemain). et je ne sais pas si vous avez un truc, mais faire boire une fille au milieu de la rue ET de la journée, c'est moins simple qu'on ne voudrait (je ne sais pas pourquoi, j'ai envie de te dédicacer cette phrase, @pisk :p).

    donc chère femme idéale, si par hasard tu passes par là, sache que je mets une option sur ton corps, sur ce jodh', ce petit perf', cette über écharpe & même sur ces petites socquettes si cute.

    sur ce, have a nice day les enfants.

    http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=244390161


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  • je ne suis ni un homme ni un routier. pourtant, là, quand les photos DU calendrier pirelli 2008 me tombent sous les yeux (comme je ne suis ni un homme, ni un routier, je ne cherche pas ces choses-là) je suis juste flappie pantoise béate avec mes bras qui tombent par terre, bam, et mon admiration qui entre en fusion. je ne sais même pas si tout ça est érotique, même si je suppose que si. on dirait ces femmes, ces kimonos, ces maisons de thé qui grisent peintes par gérard traquandi (que mon bien-aimé "télérama" a fait découvrir cette semaine à mon oeil inculte).

    je ne suis ni un homme, ni un routier, mais je suis totalement in the mood for love des portraits de patrick demarchelier. que dit mon "télérama" de traquandi? ah oui: "ainsi naissent les sensations, les émerveillements, un sentiment de fragilité, de drame parfois, lorsque le geste se fait poétique, un sentiment de grâce". voilà, c'est ça, et c'est tout pour ce soir.

    http://www.myspace.com/theraveonettes


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  • avant, il y avait sarah jessica parker, ses tenues insensées, ses 365 paires de stilletos. après? la mode a pris sa RTT et déserté les séries télé. bien entendu, les actrices portent toujours des vêtements - même si cela désole certains spectateurs mâles, il me semble que les séries basées sur le thème fédérateur du nudisme ne sont pas parvenues jusqu'à nous- mais ils ne racontent rien et se ressemblent tous. on dirait qu'hollywood a le plus petit dressing du monde dans lequel toutes les starlettes viennent piocher la même robe noire, le même décolleté, la même paire de bottes. c'est dommage, moi je dis. on peut raconter une histoire excitante, profonde, haletante avec un vêtement. bien choisi, il  apporte son petit supplément d'âme au rôle, une personnalité, un vécu, un réalisme. non?

    mais les choses sont peut-être en train tout doucement de changer, mine de rien. prenons le cas du docteur cameron dans "dr house" (série où entre parenthèses la finesse et la précision du stylisme tiennent du génie) : ses petits chemisiers victoriens, ses gilets de petit garçon sage, ses pantalons larges (et, dans la saison 2, sa frange de compèt), ça n'a l'air de rien et pourtant. vous n'avez jamais vu la Jolie Fille de l'histoire habillée ainsi. et c'est normal: la Jolie Fille, le réalisteur veut la voir la moins habillée possible à l'écran. peut-être qu'il ne reste tout simplement plus de budget pour les costumes? en tout cas elle porte donc des jupes de la taille d'un bandeau et des décolletés jusqu'aux genoux. chez TF1, on aurait voulu faire le "dr house", on aurait fait comme ça sans se poser de questions. les diagnostics différentiels (cuching? lupus? syndrome de ghislain barré?) auraient été réalisés par des strip teaseuses au-delà de blondes. 

    comme c'est manquer de la plus élémentaire psychologie: dans la vie, Jolie Fille très très compétente dans un monde très très masculin ne porte jamais ses seins autour de son cou pour aller bosser. son sex appeal total, elle tente de le faire habilement oublier. c'est presque: "je suis sublime, d'accord,  mais n'en faisons pas tout un plat et décrivez-moi le pet scan du patient". bien sûr ça ne marche pas comme ça, et le dr cameron est donc le fantasme ultime de tout l'hôpital (et aussi de chéridamour). trop malin, cam' ! dans le même esprit, prenons debra morgan, soit deb, la soeur pour-de-faux du roux le plus extatique in the monde, j'ai nommé michael c. hall alias dexter. je kiffe deb. sa drôlerie, ses airs de garçon manqué, sa vie amoureuse ultra foireuse, sa niaque, sa naïveté fantastique. deb porte les plus étranges costards du monde, un chouïa trop grands, avec des chemises aux couleurs improbables (abricot, laitue, vieux vilain beige) pour la même raison que le dr cameron ne sort pas sans ses chemisiers à cols austères: pour que les gens s'adressent davantage à son cerveau qu'à ses fesses (car deb est un méchant canon).

    http://www.myspace.com/yousaypartywesaydie

    l'uniforme contrepied de ces deux-là me plait bien. dans la vie, je trouve que les filles qui ont du chien sont celles qui ne respectent pas les codes. pour celles que cela intéresse, chez urban outfitters & topshop, on peut se bricoler leur look en deux temps-trois mouvements de paiement sécurisé en ligne ;). bref, voilà ma deb et ma doc cameron  (et je ne sais toujours pas pourquoi la moitié de mes photos est aimantée vers la droite)

     

     

     


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