• je ne sais pas vos gens, mais les miens sont considérablement en feu sur ce coup des soldes d'hiver. on n'est plus du tout récession, là: on serait plutôt, putain, flambons pendant qu'il en est encore temps et que les primes de fin d'année n'ont pas été dissoutes dans nos habituelles vies de patachon et/ou le salaire indécent d'une nounou (qui de toute façon voudra me lâcher avec un golden parachute quand elle découvrira tyrano dans ces jours de colique: quelque chose comme l'enfer sur la terre pour les femmes de bonne volonté). bref. normalement, je solde à peine: quand les ristournes arrivent, ou j'ai déjà tout, ou de toute façon sergio rossi ne sera jamais dans mes prix, même à moins 70% (or sergio, le 70, il connait pas hyper bien déjà). pis j'aime pas la foule. pis je sais pas choisir quand y a des filles en meute derrière moi. pis je suis une sale snob. pis je suis pas la moitié d'une quiche non plus: je suis la fille qui, pendant les soldes, se concentre seulement sur la collection de la saison suivante. enfin tout ça. je sais pas si c'est la neige, si c'est mes nouvelles RRrresponsabilités familiales, si c'est ras le bol de me voir en pauvresse de la fashion, mais cette fois-ci j'ai fait un truc de ouf: j'ai acheté UN truc cher ET utile. un manteau parce que je suis la fille qui traîne en tout petit cuir tout l'hiver et donc après je vis sous nurofen et le feu roulant des reproches de mon homme, une mère pour moi. un manteau pour faire un basique.

    les carreaux du kooples m'ayant finalement semblés so winter 08, c'est au comptoir des cotonniers que j'ai flambé: la bête est grise, avec du tout petit carreau discret. du petit moins 30, mais j'avais pas le courage de me retrouver dans 15 jours face à des 34 et/ou des 46. 

    ps: vous prendrez note de mes relations distendues avec franck provost. si ça c'est pas de la racine de 10 cm, alors qu'est-ce que c'est ma bonne martine?...


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  • que voyons-nous sur cette image ?

    - que la récession du keffieh n'est pas encore pour immédiatement. que même, maintenant, on fait des robes avec. voilà une façon très développement durable de liquider les stocks de chèches qui nous restaient sur les  bras.

    -que zara est un peu cet ami de l'automne que j'ai. je veux dire que voilà une enseigne qui veut du bien aux femmes dans mon état: avec l'espagnol, camarade, dis non à l'humiliation d'une taille 42 TROP PETITE ! sois toi en taille M.

    -qu'il est difficile de tenir un blog de mode lorsqu'on a un chien à la maison. vous noterez en bas à droite la présence d'un "lasso d'entraînement": voyant la patronne en train de se contorsionner devant le miroir, l'animal proposera volontiers une "petite partie de rire" à sa sauce. qu'il n'y ait pas grand chose de plus chiant qu'une partie de lasso, voilà qui n'effleure pas une seconde le cerveau de votre amical compagnon.

    sur cette seconde image, nous constaterons de plus que :

    -la blogueuse, dans son 3e trimestre, ne possède plus depuis longtemps ce qu'il est convenu d'appeler "une taille".

    -zara est un sale copy cat de sa race. bien entendu les isa marant ne sont pas tombés sous l'oeil d'un espagnol bigleux. mais quelque part, on en est joyeux.

    http://www.myspace.com/masonproper


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  • et soudain, julie andrews.

    outre le fait qu'andré ne se mouche pas du coude sur les prix -il est loin, le temps où dans cette gamme les magasins de pompes chantaient sur l'air du "289 francs prix maximum il faudrait être folle pour dépenser pluuus"- cette marque a considérablement remonté la pente de la fashion depuis quelques années.

    donc des fois, partie chercher de la botte à faire plisser, je tombe dans un vicieux traquenard se présentant sous la forme des pieds de mary poppins. ou peut-être avais-je rumi (du fashiontoast) quelque part à me chuchoter "achète! achète!" dans le creux du cervelet? pourtant, dieu sait que je ne suis pas la fille la plus romanticocomédiemusicalesque du monde (on pourrait même noter qu'à part "les chansons d'amour", on ne m'a pas vue souvent verser de la larmiche sur le genre). peut-être que ces bottines lacées, je les vois plutôt comme une version plus baroque de feues mes doc marten's? enfin mystère. toujours est-il que me voilà entre excitée et décontenancée par moi-même.

    à valser avec mes nouvelles bottines.

    ça vous fait jamais ça à vous, le coup de flambe impulsive ?

    qu'en pensez-vous? je garde et j'apprivoise ou je ramène à dédé en invoquant mes hormones fofolles, la canicule, que sais-je encore? réponse souhaitée sous cinq jours, merci. et oui, bien sûr, un jour je vais faire la poussière chez moi :)

    ps: premier slim en "cuir" (pour le coup, je pense que l'on peut admettre qu'aucun animal n'a décédé pour finir en pantalon) essayé today chez zara. bilan des courses? le 40 va à une femme enceinte de six mois, donc les autres en concluront facilement que la bête taille grand. sympa? mouais. le truc c'est qu'il est tout simplement impossible de faire respirer sa peau à l'intérieur. on se croirait dans un bodybag des "experts" (à las vegas, siouplé). oui, c'est gai :s  

    http://www.myspace.com/madconspace : si tu arrives à résister à "beggin" c'est que tu as subi une lobotomie, non ?


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  • parfois on va faire 12 000 boutiques et puis rentrer épuisée, échevelée, avec comme des maxis 45 T sous les bras (spéciale dédicace à carlie). et bredouille bien sûr. ach, jours de rage ! normalement je finis par m'en prendre à quelqu'un après une épreuve pareille: ma mère, le plus souvent, si elle a l'incongrue idée de m'appeler à ce moment-là (ma mère a un sixième sens masochiste pour ce genre de trucs) ; mon mari, s'il vient m'annoncer la bouche en coeur que non, honey, on ne va pas regarder la suite d'entourage ce soir mais... ce fucking "euro".

    tout le monde sait ce que je pense du fouteballe? ok. il y a des chances pour que j'en reparle très vite (ma réponse à "elle" : non, je ne suis pas prête pour "l'euro", j'oublie toutes les règles du foute d'une compète sur l'autre et en plus y a pas trézéguet, donc non).

    bref le vêtement, c'est souvent comme l'amour ou la preuve d'amour. ça te tombe dessus quand tu ne cherches rien.

    exemple? prenons ce midi. j'étais dans mon trend pas croisé depuis, pfiou, peut-être un mois (vous ne mesurez pas tout l'exact extraordinaire de la chose, je le sens bien) et que vois-je? rien de dingue, juste ce genre de truc qui va vous obliger à effectuer un achat imprévu. donc on a quoi? peut-être 10 grammes de tissu? bleu et blanc rayé tout léger - donc essentiel, je vois qu'on est d'accord. quelque chose de frais et de doux comme des draps propres à l'île de ré. avec, on verrait bien un vélo, un truc en paille sur la tête, des sandales faciles à enlever. ou des balades d'après-midi en bretagne, par exemple à groix, tout au bout de l'île, là-bas, vers le sémaphore ou alors carrément du temps perdu dans une prairie normande, à compter les pommes (ou les crêpes, ou les camemberts, franchement je suis bonne fille). sinon il y a aussi des bretelles fines et puis des boutons devant, histoire que ton mari ne regarde pas trop autour les touristes teutonnes mais reste bien bien concentré sur la Lumière De Sa Vie (tout de suite après ribery). tout ça, c'est 24 euros, tout ça c'est suédois, tout ça c'est un peu l'été, tu as décidé.

    http://www.myspace.com/themusic

    ps: on ne voit pas HYPER bien les rayures because j'ai eu la flemme de balancer les blancs le soir à la tarde. les gens observateurs auront toutefois noté l'absence de taille sur notre mannequin: c'est normal.


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  • une fille qui s'achète un sac est-elle plus heureuse que les autres? cette hypothèse semble avoir un fondement scientifique. car un nouveau sac, ça marche toujours main dans la main avec de bonnes résolutions. et croire qu'elle va changer le monde avec des résolutions est un truc qui excite la fille, cette perverse, cette bree. elle se sent héroïne à cape. elle se sent madonna. under control. en plein fantasme de maîtrise. où ça, de l'hystérie ?

    ce nouveau sac, en d'autres termes, elle ne le laissera pas se transformer en ignoble foutoir.

    car pour une raison qui m'échappe, ces résolutions de netteté et d'efficacité ne peuvent en aucune manière s'appliquer à un sac ayant déjà servi: un sac ayant déjà servi sert jusqu'à la mort, lourd comme un cheval mort. c'est son devoir. on ne lui demande pas son avis. il trime, et puis il meurt.

    cet aprem, il faisait beau, j'étais en vacances & je cherchais chez les suédois de l'article à Très Haut Coefficient Glamour: en fait, de la polaire. car dans une autre vie, la montagne, ça me gagne et là-haut il faut bien dire que le THCG, on s'en tamponne le coquillard. dans cette autre vie, je vais tous les cinq ou six mois ouvrir la vieille maison, tuer des ours, me coucher à 22h, manger de l'aligot et me faire croire qu'un jour je reviendrais ici ouvrir une chambre d'hôte, écrire un roman de mille pages, regarder mes six enfants gambader heureux et sales et sauvages dans les jupes de mon mari barbu. bref. ce genre de rêve auquel il manque souvent une petite laine.

    bon, la polaire, en fait ça se fait plus. maintenant on fait du sweat de yelle, sauf que quelque chose me dit que c'est un coup à ce que les marmottes me disent, "eh, bouffonne, parle à ma patte". c'est méchant, une marmotte, on l'oublie un peu trop facilement. au lieu de repartir bredouille (on a sa fierté madame), je suis donc partie avec bêêê. ce sac prune vieillie tellement doux qu'on le dirait fait dans le corps d'un enfant mouton. un agneau à 29,90? bah. on a le droit de rêver.  

    sinon dans la maison glacée on écoutera sans doute joe pug. l'illinois, c'est un peu la lozère aussi.

    http://www.myspace.com/thejoepug


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