• que voyons-nous sur cette image?

    -que merci les traces de petit filou sur le miroir (ou serait-ce de la morve?)

    -que mais eh! a y est, on a retrouvé la zhu zhu pet !

    -que ce bordel, dis donc, ce bordel (oui... en même temps t'as dit ça, t'as rien dit)

    -que ne serait-ce point du color block ma petite dame?

    tout ceci. sous forme de slim court, le color block. avec des zips sur la cheville. idéalement j'imagine que ça se porte sans zhu zhu pet et sans moutons sous le buffet 40's (et sans culotte de poney? ok, tu es une hyène et rien ne t'échappe). mais on fait avec ce qu'on a, hein.

    http://www.myspace.com/algodonegipcio (je crois que l'artiste vénézuelien, sur piap', on te l'avait pas forcément encore fait)


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  • t'as vu comme c'est bien? le clip et la musique qui fait whoo whoo whoo ? moi je dis qu'on a besoin de se secouer l'hiver par les pieds, de lui faire les poches à ce salaud, que tous ses petits bouts de givre, ses déprimes de 17h30 et ses réveils à la masse aillent se faire voir, salut, salut, c'est bon, on a des envies de printemps, d'herbe tendre, de copains autour d'une vieille porte posée sur des tréteaux et pour dire ça ferait une super table au fond du jardin avec du rosé et des trucs qui grillent. passé noël, je vois plus bien bien l'intérêt de l'hiver.

    quoi d'autre?

    c'est tellement n'importe quoi ma ville ces temps derniers (OK, c'est TOUJOURS n'importe quoi, marseille, mais là encore dix fois plus) que je passe tout mon temps sur mediapart, donc excuse me de pas être très au fait de la fashion, très au fait du glissement progressif de la douce alix vers le porno soft à tata simone, j'ai aussi un enfant qui veut jouer à "on serait des enfants perdus" (marcel rufo, tu as un moment? il faut qu'on cause) et qui dit "maman elle est rentrée tôt" quand je suis à la bourre chez la nounou (l'ironie à deux ans, c'est possible?). je suis hyper admirative des filles qui parviennent malgré ces contingences (le job, le nain accusateur) à bloguer all the days, je sais pas, est-ce qu'elles ne parlent plus à leur mari? est-ce que leur mari blogue de son côté (attention, on croit à un blog de méca auto et on découvre patrick créant une page livredimages réclamant plus de porno, et moins de soft chez les blogueuses françaises à frange)?

    les gens sont tout à fait étonnants si on les laisse faire. 

     


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  • oui, je sais, ça ressemble à du foutage de gueule. mon assiduité bloguesque, veux-je dire. mais qu'est-ce que tu veux: je dois pécher par manque de narcissisme. ou alors c'est tout simplement que je suis en train de manger des blanquettes de veau, boire du sancerre rouge, acheter des vêtements fabriqués en chine (je me déteste quand je fais ça mais en même temps: même H&M a pondu des trucs, là, que je suis désolée mais j'ai beau me supplier, je n'arrive pas à résister à l'appel des robes à fleurs, des slims rouges et des sweats en matière de pyjama -c'est mon glamour qui ne me dit pas forcément merci) et/ou regarder "treme", l'autre série de david "je me prosterne devant toi mon dieu" simon, le papa de "the wire", un tout petit peu ma drogue d'il y a quelques années déjà, ma série-au-dessus-de-toutes-les-autres-oui-même-les-sopranos-oui-même-6-feet-under-je-sais-ça-parait-énorme. dans une vision idéale de mon futur de quand je serai grande (mwarf) je me vois tout comme dav' plaquer le journalisme pour écrire des séries sublimes et lentes et addictives. des séries comme de l'opium. donc "treme" est, comme tu le sais sans doute depuis des lustres, la série que dav' a écrite autour de l'après-katrina à la nouvelle orléans. c'est plein de vie et de jazz et de boeufs incroyables et de parades et d'obstination et ça donne furieusement envie d'aller swinguer entre deux parts de gâteau de patate douce. il a un truc, dav', avec les gens butés, les gens qui tentent, à leur modeste niveau, de transformer la vie ensemble, le système, les réputations mauvaises, l'ordre lourdingue des choses. j'aime bien qu'un américain, dav', donc, nous dise, non pas l'avenir sera un champ de coquelicots sous la brise, mais que la brise sera là même s'il n'y a plus qu'un champ de ruines. et qu'il faudra être debout pour la sentir dans nos cheveux. et que parfois, se relever, c'est déjà un acte de résistance. que parfois même chercher son plaisir à travers les ténèbres c'est un acte politique (en même temps, je lis le manifeste chap, soit "la révolution par le tweed", donc c'est vrai, j'ai tendance à voir de la politique dans les plus infimes détails).

    à côté de ça, je pourrais te dire les acteurs formidables, la musique, incroyable, oui, même si le jazz te fait penser à "je suis trop saoûle pour sortir de cette pièce et donc je vais vomir sur moi". de toute façon tu sais bien que si tu dis ça, c'est surtout parce que tu es inculte en jazz et que tu as pris trop d'ascenseurs. ça pétrit l'oreille de mauvaise manière. mais écoute et regarde ce super générique: je peux te dire que dans la baraque, on est bien fans.

    d'autres informations en vrac :

    -hélène, nico et la bande du garage reviennent, ça s'appelle "les mystères de l'amour", et tu vois bien que l'obstination est partout: pour avoir dû boucler, l'autre jour, une interview téléphonique dans un rade avec "hélène & the boys" en fond sonore (rires de johanna aux moments fatidiques et graves, lol) je crois pouvoir être en mesure de te rappeler que les dialogues sont faits dans un bois dont on fait les barques qui coulent.

    -j'ai mangé le meilleur anti-cupcake de ma vie ce week-end, rue des capucines, au petit vendôme. le patron a des moustaches et une panse honnêtes. y a des costards-crav' et des garçons barbus en chemise à carreaux, tu patientes 45 mn pour une table et en même temps ça le vaut. je vais le crier à la face du monde une dernière fois: à bas les ambiances "so girly" (t'as vu comme ça rime avec dégueulis?). réhabilitions le pâté de tête et le jambon à l'os.

    -si tu as la chance d'avoir trouvé un créneau pour l'usine de films d'amateurs de gondry, au centre pomp', reviens me raconter comme c'était. et me faire baver.

    -je n'ai toujours pas réussi à sortir avec mon pantalon rose fushia zara. je ne sais pas s'il faut déjà lui commander une courronne mortuaire. mon mec appelle ça "ton pantalon de farfadet de limoges". le con. les farfadets ont toujours été en orange. dans les quartiers nord de marseille, les "pantalons oranges", c'est comme ça que les gars en survêt' appellent les cultureux, genre la bande de la cité des arts de la rue, aux aygalades. excuse me mais lol. en même temps, moi qui fais le grand écart entre les types en tacchini et les pantalons oranges, je peux te dire que les seconds sont sûrement ceux qui ont le moins d'humour sur eux-mêmes. alors que c'est vrai qu'ils ont des pantalons de farfadets. à quand un blog de mode de cultureux des aygalades? ça nous changera des ambiances "viens chez moi, j'habite dans une couleur pastel".


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