• c'est moi qui déconne ou bien?

    la blogo m'ennuie et piapias peut-être encore plus.

    il y a des moments comme ça où je me dis que je ferais mieux de profiter du temps que je passe ici pour faire un truc vraiment utile:

    des abdos

    (ah non, pas le droit)

    un roman

    (ah non, pas le courage)

    du repassage

    (ah non, pas désespérée à ce point)

    si ça se trouve, je vais reprendre le boulot et prendre aussi dans la foulée mon congé d'ici. vous ne serez pas 20 000 à clamer "oh non, trop dur! ne nous laisse pas seuls face aux vrais blogs de mode, ava!"

    mais d'un autre côté vous n'avez jamais été 20 000 non plus.

    je vais réfléchir à tout ça avec des gars qui se prennent pour les strokes et on s'en voudrait de décourager des petits gars qui se prennent pour les strokes (des petits gars qui se prennent pour cali, en revanche, on a envie de leur crier des mots cruels comme: "merci mais non")


    31 commentaires
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    c'est malin, tiens.
    les années 80 sont tellement de retour que paf, soudain, yianna. le parti pris capillaire. l'accent acidulé. sa façon de dire "ça va te mener oùùù, ma chérie, bébé?". oui, je sais. mais yianna c'est un peu comme Tes états d'âme sont pour moi, éric, comme les états d'amérique (je les parcours, un par un éric/ dans un ordre alphabétique = ce qui est une façon assez conne et carrément pas développement durable de découvrir les states, je dirais, mais bon). ces brunes sans voix, sans texte avec boîte à rythme des 80's et producteur le nez dans la coke sont dans mon coeur de fille pour la vie. pourquoi, pourquoi, pourquoi? ah, mais j'en sais rien. mon enfance sans doute. nrj sur mon radio réveil. ma mère qui crie: "MOINS fort la musique!" comme si c'était le diable (tout simplement parce que leonard cohen & anne sylvestre, à 13 ans, tu peux pas). essayer ses vestes en cachette et avoir les épaulettes au niveau des coudes. lio. toutes maquillées à la truelle. la sophistication. les talons. pacadis et paquita paquin. le cheveu structuré. les bains douches. le mordant. l'esprit créateur. la liberté toute clinquante d'avant la gueule du bois du sida, de la crise, de "putain je croyais que l'héro, j'arrêtais quand je veux", juste avant ma génération X, ses chemises à carreaux et les sonic youth pour te consoler.
    le vieux bergé devait y penser, hier, en dispersant sa collection.  
    alicia drake aussi (lisez "beautiful people", si je puis me permettre: oui, même si vous vous en foutez de la fashion, moi aussi, à ce niveau, je m'en fous normalement). et moi aussi vu le temps que je viens de passer plongée dans les aventures de st-laurent & karl ovni au pays des rillettes & du béret (quand tu es une jeune mum et que tu commences un livre, tu peux très bien le finir lorsque ton aînée passe l'agreg').
    et puis tu regardes les épaulettes de yianna, sa robe ceinturée, ses kilos de breloques, sa fourrure à pans, tu vois quoi? tu vois les pages de vogue printemps-été 2009. voilà.
     
    ps: chez fonelle, today, pour les fans de "skins" il y a de quoi défaillir & finalement mourir.
     

    16 commentaires
  • de quoi parle-je ? (comme c'est laid quelqu'un qui se la pète avec des tournures artificiellement compliquées, et comme ça s'étonne après de choper 5 commentaires en trois semaines alors que partout la blogo explose de win, nan mais je te jure, il y a vraiment les filles de la loosette et puis les autres avec leur sac givenchy, hein mon sushi)

    bien sûr mardi il y aura chez moi des bières et des gens devant ma télé de 1992 (j'ai aussi une smart de 2002: comme vous le voyez, on n'est pas trop équipement de la maison, chez bibi) et, comme à l'accoutumée, nous aurons une pensée pour lio ("attention, tu vas avaler tes propres seins!"), une pensée pour sinclair ("talonnettes or not talonnettes?"), une pensée pour phiphou le foufou ("as-tu inspiré le personnage de daroussin dans "mes meilleurs copains" oui ou shit?) et un amour déjà vieux mais toujours renaissant pour dédé manoukian, car l'esprit des hommes me rend toujours un peu amoureuse, d'autres ce sont les pecs, mais t'as déjà essayé une discussion fiévreuse avec un pec? ben c'est très décevant.

    nous serons probablement pompettes car désormais YES, I CAN (toutes vos questions sur l'allaitement mixte sur piapias@voila.fr, merci) & puis on est des gens routiniers, nous autres, quand quelque chose nous a fait rire une fois, on se dit, tiens, pourquoi pas se retaper cette même chose mille fois (je n'appelle jamais mon mari "la chose", I précise)

    mais là on cause de l'autre dédé, le dédé où c'est que j'achètais plus jamais rien parce que c'était trop trop la halle aux shoes et pis depuis deux-trois saisons c'est plutôt limite que je dois me morigéner d'importance pour ne pas acheter tout le magasin parce que de toute façon je n'ai pas le genre de vie qui permet de changer de paire de pompes disons 10 fois par jour. donc apparemment ça ne va pas tellement s'améliorer du côté de mes finances, vu que :

    a) "pour votre augmentation, nous en reparlerons en juillet" (avec un bon d'essence pour la route des vacances, perhaps?)

    b) maje est décidément prête à tout pour se démarquer de ses petites copines et signe pour le printemps une mini-collec d'apparence croquignolette (déjà, là, ces espèces de sandales, mes pieds disent qu'ils se prosternent), lis-je (voilà que ça me reprend) ici et là (oui pour les infos mode, sur piap', on ne va pas jusqu'à avoir de l'exclu lulu, hein)

    comme je vois qu'april first signe en mars tout un tas de bidules pour monop' (dont une tuerie de besace que c'est tout comme je la sentais déjà suspendue à mon épaule, attendu que je ne peux plus porter autre chose -le meugnon petit sac de moufe qu'il faut porter à la saignée du coude, quand dedans tu dois mettre des couches, des bibs et des lingettes même pas biodég', tu oublies), je me dis que ça me fera une autre sorte de consolation pour mon grand retour dans le monde merveilleux des adultes, des réunions à 19h, des "attends, tu partais? fais-moi juste une petite brèvounette pour le ouaibe, là", des noeuds dans le bidon.

    http://www.myspace.com/childrenandcorpse


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  • tu as une douce gueule de bois, il neige un peu sur les abesses, alors on ne réfléchit pas, paf, on pousse la première porte venue.

    "oh, ça alors comme ça tombe bien, un dépôt maje !" (tu as vu comme le hasard fait bien les choses?)

    dedans le dépôt maje, la vendeuse, vaguement snob, tente de séduire des touristes provinciaux un peu boubo (bouseux bohème) comme moi :

    "alors cette petite collection, là, with les robes à 300 boules, c'est les franges à putes qui l'ont faite."

    ne riez pas, c'est vraiment pas sympa :-D

     

     


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  • va donc, eh ! dita von teese ! quand je ferai la danse des sept voiles à mon mari transi (d'amour, mais aussi de froid), c'est ce genre de dessous affriolants qu'il découvrira. pas des rubans, pas des dentelles, pas des bidules qui vous font les hommes comme des petits animaux dociles et charmants. car dans la série "ma vie est vraiment tout à fait dingue et je le prouve", je demande: ma première visite dans un magasin damart (si ce mot ne me ramène pas de pub gérontophile, c'est à désespérer).

    alors sache-le, il faut regarder sur le ouaibe ouorld pour savoir où se trouve le magasin damart de ta ville, déjà. parce que contrairement à la boutique manoush, tu ne l'as jamais enregistrée quelque part dans ton cortex.

    après, dedans, il y a du carrelage blanc et des néons basse conso qu'on se croirait dans un village roumain. le client est une cliente et elle porte des semelles "confort" et souvent une coiffure caramel à petites bouclettes serrées. c'est donc une : mémé, bien ouej martine. moi j'aime bien les mémés. les vieux, ils me kiffent ma race depuis toujours, j'étais même sans doute la meilleure intervieweuse de vieux du monde, à mes débuts (c'était l'époque où je fantasmais l'idée que ces vieux finiraient par me faire leur seule héritière de leur loft new yorkais ou au moins de la tête de sanglier empaillée au-dessus du buffet, or non, car le vieux me kiffe, ok, mais le vieux est un rat de l'enfer, autant le savoir).

    bref, aux mémés de damart, je leur cause et c'est bien pratique pour comprendre le code maison: les t-shirts (enfin, les "dessous" en forme de) ils ont des numéros, style 1 pour un hiver à ouarzazate et 5 pour une saison dans les vosges. comme je vais à paris et que mon frère me dit: "ne viens pas, c'est ignoble, faut vraiment être con pour venir ici quand on vit au soleil" (mon frère vivant en BANLIEUE, je ne crois pourtant pas qu'il soit autorisé à donner des conseils géographiques à qui que ce soit), je prends direct du 5. si y avait 12, je prendrais 12 histoire de voir si je peux aller dîner avec piski en t-shirt en plein mois de februar. la cabine de damart, c'est un monde en soi: la vendeuse a mis tes "dessous" dans une sorte de panier suspendu en filet (un peu comme un truc à linge sale, en fait) et à côté il y a un rayon "mi-bas tout confort cors, orteils en marteau" (??????!!!!), et encore plus loin... égaré là, en train d'attendre sa dame (pene??) ou juste de mater les culottes taille très haute "effet amincissant" (pervers, pervers!), le clone de javier bardem (un long moment j'ai CRU réellement que c'était javier, mais soyons réalistes, revenons sur la terre qui est la nôtre: que foutrait javier au damart de la rue davso??? cet homme est hyper hot. ses poils sont surement thermolactyl. enfin bref. il était sexuellement formidable, sauf quand il s'est levé de son "fauteuil" -y a des fauteuils genre stressless chez dam'- et qu'il mesurait ma taille, c't'a'dire 160 cm au garot). fin de l'anecdote.

    bon après tu es à la caisse et tu en as pour 80 euros. wachh. tu fais : "putain, j'espère que c'est pas de la camelote, à ce prix!"

    la caissière propose une carte de fidélité. mini-javier bardem ou pas, tu la coupes: "non, vraiment, je crois que ça ne va PAS ETRE UTILE MERCI."

    enfin, paris, nous voilà, quoi. on n'est pas très sexy, mais au moins on aura chaud.

    (mon mari précise: "c'est damart, ça ? (la photo) c'est pas la cliente moyenne, hein". bouclettes caramel, j'ai dit.


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