• ola, mes gens à moi ! c'est le 2-9 qui vous parle. autrement dit la maison de mum, ses hortensias, ses chiens rouquins, ses touristes blancs comme des hosties, le fait de regarder "rec" en bouffant des magnum choco-amande (et de disserter sur l'importance de la vanille dans le magnum par rapport au tout choco, le débat n'est pas totalement clos ceci dit). autrement dit le fait de me garer sur le parking d'un lycée où, fut un temps que les moins de 15 ans ne peuvent pas connaître, j'étais allée voir si mon nom était sur le tableau des admis au bac, comprendre que tout un pan de ma vie allait disparaître avec, le temps des copines à qui tu roulais des pelles tellement tu les aimais (c'était ça ou le pacte de sang, tout le monde préférait les pelles), et puis chialer tout le chemin du retour au fond de la toyota. la ville n'avait pas changé, il y avait toujours les deux ports, les pubs et la mer pleine de moutons, chez mimi et la terrasse du blockaus où on allait le mercredi aprem boire des super kro et bouffer des BN. la délinquance si je veux quand je veux.

    là j'étais avec mon gros bidon, mon homme sage. c'était étrange. ce temps qui file.

    sinon hier était le jour où être aux "vieilles cha", comme on dit aussi (mais avec l'accent, ça fait un peu "'les vieilles chow"). pelouse de green impecc. 27°. des jeunes torse poil. la possibilité non pas d'une île mais de poser ses fesses dans l'herbe, de jouer avec les brins, de regarder comme ça le soleil se fracasser sur la grande scène, carhaix, les gwenn a du. retour à la vraie vie aujourd'hui: le ciel est à deux doigts de la fin du monde. je pense que calvin harris n'a pas prévu le bidule. demain gossip passe à 2h10, je précise que tout le monde pense ici que je suis enceinte de six mois et/ou de plusieurs enfants déjà en âge de rentrer à la maternelle: comment tenir debout dans la dignité jusqu'à beth? that is une question éminente.

    porter une robe avec des bottes aigle tout en restant glam' en est une autre. parvenir à ne pas bouffer des magnum chaque jour que dieu et le crachin font également.

    sinon, amis de la musique, amis de la culture, j'ai envie de vous faire rêver: http://google.mini15.com/ ou ça : fr.youtube.com/watch?v=aUuhaWUdEGI

    ne me remerciez pas :D (mais faites bien attention à la choré, quand même, du geste de gentleman s'est caché dans ce clip)


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  • tout le monde saît ce que je pense d'emma françois? oui? voilà, c'est ça, je voudrais être sa petite soeur. celle à qui elle refile la moitié de son dressing à chaque fois qu'on se voit. celle à qui je pourrais dire "alors tu vois je voudrais un super new pantalon qui serait entre le truc de costard et le bidule façon carotte qui revient d'entre les morts", et elle prendrait ses ciseaux, elle prendrait son talent et hop, elle m'exaucerait. je m'en fous du père noël. je veux emma. tous les matins près de moi quand je crie devant ma penderie : "aaaah mais y a rien à se mettre là-dedans!" (ce qui, pour une fois, est presque vrai).

    c'est pas ma soeur mais elle a son super atelier dans ma ville et un jour je le braquerai, je vous le dis maintenant pour que vous ayez des scoops à raconter aux faidiversiers ce jour-là.

    chez like a girl de retour de barcelone (une fille dont je voudrais les cheveux, elle le saît, je le redis dès que je peux) j'ai découvert un peu de la collec hivernale qui nous attend. eh bien que dire? on est pas prêtes d'être en fonds, les filles. car nous voudrons tout, encore une fois, car tout sera bien coupé, car dans ces habits-là nous serons des filles sans être mièvres, des jolies cailles, et pas des jolies dames (personnellement, je garde ça pour plus tard. vers 2056-2067, disons).

    allez, tiens, bavons.

    http://www.myspace.com/theshortwaveset

     


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  • tout à l'heure, je me suis rendue compte que c'était demain, chez moi, parce que les rues jusqu'à ma sandwicherie étaient vides comme juste après la fin du monde. je me suis dit que la fin du monde avait du bon, vu qu'il restait des "classique poulet-moutarde" et pas juste des rosette-au-gras en train de dégouliner de lipides contre la vitrine. je me suis dit aussi qu'encore une fois, je n'étais pas en phase avec mes contemporains. comment vous dire? si le fruit de mes entrailles était déjà là, que j'avais retrouvé cette ligne incendiaire qui fait tout mon charme, peut-être que je serai comme les autres à frétiller de la CB? peut-être que j'aurais fait des repérages? peut-être que je mettrais mon réveil sur 7h30 pour ne pas rater l'ouverture des gal'fa? peut-être que je désirerais violemment posséder un nouveau truc essentiel (disons des chaussures)?

    mais voilà toute l'affaire : il faut être hyper plus mouna ayoub que moi pour claquer autant de fric en habits pas enceinte qu'enceinte (la laideur de cette phrase mérite un sous-verre). 

    ainsi, lorsque de retour de mon étonnant ouiquaine à moncoutant je me balade sur les blogs que j'aime, je me dis 4 choses:

    - apparemment, la mode a beau être un puissant excitant chez moi, il y a plus gravement intoxiqué que moi :).

    - apparemment, mon pédégé se fout de ma figure et/ou en tout cas ne me manifeste pas toute sa gratitude sous la forme qui convient (un autre chiffre devant les trois zéros de mon salaire, for example).

    - apparemment, splendeur & décadence & misère du journalisme de province.

    -apparemment, une bonne blogueuse est une blogueuse riche.

    bref, grossesse + relative pauvreté (ça va, je n'en suis pas non plus à voler du cuivre) + 35° à l'ombre forment le bon cocktail susceptible de tenir la fille loin des boutiques demain. je suis donc dans la désolation de vous annoncer que nous ne parlerons guère de shopping ces jours de furie prochains. nous parlerons, je ne sais pas, des familles stupéfiantes comme celle dans laquelle j'ai passé le week-end. de l'ardent amour des gens pour "la salsa du démon". du fait que j'ai "monday nanananana tuesday" dans la tête depuis 48h. du fait d'aimer franck mickaël. et de le dire aux inconnues. du fait de voir son beau-père mettre une fausse moustache, un faux nez et une marinière et de chanter du soldat louis avec ses potes. du fait de sortir de l'église sur "je te promets" de monsieur optic 2000. du fait d'être sartorialistée dans ma robe sublime et noire et sublime par une femme qui semble être la mère de cindy saunders ("je peux? j'adore votre style!"). du fait de voir danser des hobbits. du fait de danser du claude F avec mon hans de soeur plus habituée à alamo race track et à justice qu'aux magnolias de ma jeunesse.

    du fait d'être bien partout, et jamais pourtant tout à fait à sa place. ni sur la blogomode, ni dans les mariages des deux sèvres, ni dans les starting blocks des soldes.

    du fait de n'avoir aucune envie, au fond, que tout cela change.

    http://www.myspace.com/takkatakka

    photo: martin parr.


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