• telle que je suis, en ce doux 29 février de mes deux (vulgarité, prends-moi dans tes grands bras), je pourrais faire fortune sur le marché émergent du smirting: avec ma petite tête d'enfant de la misère épuisée - si je les croisais de temps en temps, je pourrais appeler mon mari & mon chien kapi & zerbino- je ferais la parfaite petite marchande d'allumettes au pied des immeubles où s'intoxiquent nos sémillants cadres moyens à sup. ça vous rappelle une poignante chanson de chantal g. ? moi aussi.

    plus le temps de bloguer, plus le temps de shopper, plus le temps de glander le nez dans un "elle". c'était le printemps aujourd'hui sur mon vieux-port mais est-ce que j'ai pu en profiter? est-ce que quelqu'un m'a vue avec mes wayfarer de phiphou manoeuvre sur le nez, à faire briller mon crin blond sous ce soleil furibard? est-ce que quelqu'un, un homme inconnu, est rentré chez lui ce soir ému comme un patrick modiano adolescent parce qu'il aurait croisé mon espiègle regard de prédatrice de rue, mhh?

    "arf que non" s'écrient kapi & zerbino, fidèles témoins de mon burn out.

    quand j'en ai plein les low boots comme là, ce que j'ai envie de faire c'est d'en changer. je veux dire de low. voire carrément pas pour des low d'ailleurs. ça tombe bien, les collecs de printemps sont arrivées et mes pieds ont envie de tout: quelqu'un a mis le nez chez andré, par exemple (moi pas en vrai but en ligne, une CB rechargée à portée, ô yes)? quelqu'un en est ressorti les mains vides? comme je n'ai tjs pas téléchargé le logiciel capteur d'écrans, il me faut un assistant (pixi, soit loué ici, infâme petit coureur de blogueuses) pour vous montrer le niveau de joliesse piétonne dont je cause: donc c'est long, très long (les garçons, en mode, vous savez). là c'est juste le modèle "avertie" (une geek en vaut deux)  mais sachez que les modèles royale", "vedette" et "lima" ne sont pas non plus tombés dans l'oeil d'une myope (enfin si justement).

    petite fille aux allumettes, bien sûr, mais aux pieds divins également, martine.

    http://www.myspace.com/diediedienz

    ps: "quelle énorme chaussure voyante!" est-on en droit de s'exclamer. oui. mais avec the gimp, je commence juste à apprendre alors s'il vous plait, je vous en prie!

    spartiates qui renouvellent la spartiate, topshop

    escarpins de fétichiste rock comme moi, topshop

    escarpins bubble gom, topshop

    compensées pour faire le pied de reine, minelli

     


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  • l'honnêté devrait m'obliger à poster sur les mérites comparés de la chimay triple & de la waterloo: bruxelles est peut-être terre de mode, mais pour moi elle aura surtout été terre cool de joyeuse pitanche entre amis -c'est toujours ça que le glam n'aura pas. je ne suis même pas allée chez cos: c'est dire. en revanche, j'aurais voulu avoir dix jours pour fouiner dans les merveilleuses petites boutiques de vintage de la rue blaes, dans ce chouette quartier des marolles où les gens mangent des sandwiches au boudin (?!?) sur le trottoir (géraldine, punky: merci aussi pour "gabrielle" un peu plus loin!). finalement, j'ai acheté des photos d'ukraine dans la petite galerie de nicolas springael & puis mes "chaussures de mémé" chez new look une autre fois (des espèces de richelieus à talon raisonnable, vernies & noires, très chouettes et que tout le monde déteste avec assurance) et point à la ligne. j'étais sans doute trop pompette pour shopper davantage: mais de toute façon, shoper avec de la frikandel & des frites à la graisse de boeuf dans le bidon, c'est un coup à déprimer sec en face d'un 40 (trop petit).

    bon, le truc aussi c'est que je suis en plein doutage modesque. trop de trucs partout, pas de ligne claire, ni même floue, faut-il être 80's, 90's, baba sur le retour, en blazer géant ou en veste croisée d'officier à la balenciag' ? trop de silhouettes différentes ici et puis là, sur la blogo & dans mes magazines, et pas forcément d'écho en rayons je trouve pour l'instant. du coup, je suis dans la célèbre période "je sens que le printemps se pointe alors j'achète tout ce qui me fait penser à du bon temps à buller au soleil" et c'est un peu naouak. je suis la fille la moins intuitive du monde à ce moment-là. c'est bien que je n'ai pas retrouvé l'usage de ma CB. ça m'évite d'acheter 12 robes à fleurs bof juste parce qu'elles sont à fleurs et que c'est le genre de truc qui s'est inscrusté dans mon inconscient de petite frappe fashion. est-ce que ce n'est pas légèrement trop romantique pour bibi, d'abord, les fleurs? je suis une fille qui boit de la westmalle à 9,5°, s'il vous plait je vous en prie ! je me suis baladée sur les blogs des filles tout à l'heure et bon, entre le blouson de zombie de betty, les jeans larges et verts de garance, les pantalons de petit pote chez géraldine, la bataille slim vs large chez punky et marie, bon ben moi tout simplement je déconnecte. ça va passer, hein. mes neurones de petite personne futile & ravie vont reprendre le dessus, je vais arrêter tous les matins de me dire que RIEN NON RIEN ne me va plus, dans mon dressing, et que de toute façon je suis la fille la moins it-girl du monde. bientôt il fera beau et ce sera tout simple de se sentir juste bien, en phase avec tout, et pas copieuse-colleuse larguée devant tous les looks extrêmes attrapés à la sortie de la fashion week : un tout petit caban, une petite jupe pop & le pied casual (lacoste, tout comme les racailles), tout sera dit sauf la messe.

    je suis une fille qui aime les choses simples: la trappiste, les jambes à l'air & des chaussures faites pour sautiller dans la rue les jours de joie bête (passé avril, la joie bête me colle fastoche à la peau, c'est comme ça).

    tiens, encore un cowboy http://www.myspace.com/deertick


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  • voilà, j'aime "la nouvelle star". et même: depuis AVANT julien -l'astre de mes jours 07 (il le sort quand son album, chouchou, d'ailleurs?). je n'ai absolument AUCUNE excuse. par exemple, j'anime chaque année des soirées NS chez moi: on y boit indécemment, on y bouffe de la pizza au quintal, on y fait de la remarque perfide, on y tombe amoureuse de dédé, on y fait trembler les murs à force de rire comme un troupeau de poneys. et si je ne suis pas en train d'animer une soirée NS, c'est que je suis vautrée dans mon canap' avec mon portable prêt à exploser d'une puissance atomique mon forfait sms (plus fort, plus extrême, plus en rafale, c'est seulement en pleine campagne présidentielle: oui, j'aime NS ET la politique, tous les vices dans une seule fille, pourquoi se gêner?) avec mes copines & mes soeurs. je ne sors plus le jeudi (ou alors pour aller dans une autre soirée NS: généralement à aix, sur un canapé rouge qui en a vu d'autres, je parle de vodka, de confidences avinées et de "oh nooon pas encore hélène segaraaaa"). mon mari est légèrement atterré mais il fait des commentaires de hyène comme tout le monde (ou alors la meute lui signale qu'il est peut-être temps d'aller faire sa compta sur le PC familial, tiens, quelle bonne idée).

    c'est minus, je sais bien : j'ai 33 ans, bordel, je pourrais être MERE ! cadre sup ! avoir un césar demain ! des vêtements sérieux! tromper mon mari avec julien ! ah mais non, car il y a cette midinette en moi, cette petite quiche, cette fille qui a toujours rêvé qu'un matin, elle se réveillerait et paf, elle saurait jouer de la gratte (le ukulele, je prends aussi) & pondre des textes à tomber à la renverse (= faire tomber julien à la renverse, dans son lit, direct, hop). pis aussi ce truc de regarder tous ces gens bizarres de mon pays, avec leurs drôles de têtes, leurs drôles de goûts (pile les miens des fois: il est même possible que j'aime NS pour ce simple espoir d'y croiser des gens qui aiment la même musique que moi et donc de me sentir connectée à des inconnus, un band of brothers national enfin bref. le truc qui dans mon monde réel n'arrive pas non plus 12 fois par an, car dans mon monde réel 90% des gens se foutent totalement de la musique), comme des personnages romanesques.

    d'un autre côté il y a 25 ans, je voulais épouser norbert, des mini-stars.

    ceci peut je pense expliquer cela. groupie à 8 ans, groupie jusqu'à la fin des temps. 

    donc là, ciao les enfants ;)

    (en plus je crois bien que NS est dans ma ville, avec mes blaireaux, ce soir, yeaaah)

    bon alors debriefing: il va falloir arrêter avec le candidat handicapé et/ou enfant de don quichotte, nan? il va falloir détendre le lifting de lio aussi, me semble. sinon c'est désormais certain: phiphi manoeuvre est le père de wayne "mégateuf" world.

    alerte moufferie: on me signale que louise bourgoin & julllllllllien sont torrides sur canal +, là, aux césars. j'ai pas canal et je m'en réjouis.

    http://www.myspace.com/herculesandloveaffair (suricat: on dirait anthony sans ses johnsons. 12h plus tard, j'ouvre mes inrocks et que vois-je? C'EST anthony sans ses johnsons! quelle clairvoyance ! quelle oreille! quelle, euh, shame on me... ;))


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  • (quand un jeu de mot foireux se présente à moi, je serais vraiment garce de lui tourner le dos)

    ma vie sans CB, ça vous rappelle quelque chose? je ne vous refais pas le tableau, je suis un peu comme frodon avec son anneau du mal: si je touche mon préciiieux, je vais trouver ça chouette sur le coup et pis paf, finir par ressembler à gollum et bon, gollum, je suis pas certaine qu'énormément d'hommes auraient envie de le prendre dans leurs bras (je suis pas non plus persuadée que mes copines iraient boire des coups avec d'ailleurs). donc bref, je me fais ma première rehab de 2008 (je connais bien, je me fais une alerte rouge vif tous les six mois). l'un dans l'autre, comme je bosse telle une ouvrière chinoise de 14 ans au fond de son usine de barbie de la mort, je n'ai pas spécialement le temps de pleurer sur mon sort de droguée en manque: quand je pense que j'irais pas chez les suédois cette semaine, je trouve ça un peu vertigineux, un peu excessif, un peu n'importe quoi, comme défi, mais je tiens bon la barre de ma vertu retrouvée (cette phrase, bon sang. cette phrase).

    je ne vais même pas dans LES RUES où on trouve du magasin cheap, c'est dire.

    du coup je passe trop souvent devant chez sessun.

    cet itinéraire bis va me faire très très mal je vous le dis: la belle emma s'est tout simplement surpassée dans le style petite collec fraîche pas nunuche comme j'aime (comme des garces munies de trois gold aiment aussi nom de qfsqdq). il y a les petits bloomers rayés rouge et blanc, il y a la robe en soie un peu jaune, il y a la robe bleue nuit boutonnée, il y a ce drôle de manteau gris à manches un peu gigot, il y a du combishort rayé idem qui met K.O., le petit sac verni vert sapin trop chou, les petites bottines molles et grises et tout simplement LA robe à fleurs de mes rêves (comme je suis infoutue de trouver des photos téléchargeables, allez zieuter son catalogue et bavez http://www.sessun.com/ete-2008). pour l'instant, aucun petit créateur ne m'a à ce point attrapée dans ses filets printemps été 08.

    je me lâchais, là, à vue de nez je pense qu'on pouvait parler d'une addition du type smic. double smic? possiblement.

    je suis sortie de chez cette tentatrice avec une CB qui hurlait pour qu'on la libère. je suis sortie avec pour seuls habits ceux que je portais sur moi en entrant. je ne sais pas si quelqu'un mesure toute la puissante folie de cette perf (à jeûn, ptain, en plus et à peine échauffée, j'ai frôlé le claquage, moi, là).

    http://www.myspace.com/alistermusic (il me fait rire ce barbu, "qu'est-ce qu'on va faire de toi", c'est la modeste petite chanson qui m'accompagne partout depuis le week-end)

    ps: merci à mon pete qui m'a finalement trouvé LA/MA/CETTE sublime robe signée emma. un moment j'ai cru qu'elle me disait: "elle te plait? hop, parce que tu es vraiment la plus bath des soeurs, je te l'offre". c'était vrai. mais sous forme de 79 ko seulement.

     


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  • je suis punie.

    j'ai été vilaine tout ce début d'année. avec mes sous je veux dire. samedi la nuit, mon petit mari a cafté l'affaire en plein apéro et devant le chiffre annoncé (représentant peu ou prou le PIB du balouchistan) c'est tout simple, j'ai été obligée de dessaoûler. oh ça va, voilà, j'ai fait n'importe quoi. j'ai plus un radis, on est même pas le dernier vendredi du mois, c'est la rage.

    une seule issue: ce week-end je suis belge. et je vois mal mon mari -ce pingre, cet affreux louis de funès en baskets- me refuser du shop-shop à L'ETRANGER. l'étranger ce n'est pas comme la france, ce n'est pas comme la vraie vie, les sous qu'on n'a pas sur le territoire national n'ont rien à voir avec les sous qu'on a envie de flamber parce que c'est LES VACANCES (et que la CB de monsieur de fun' est à portée). tout le monde peut comprendre cette implacable logique avec un peu d'effort. bon, pas mal d'efforts, d'accord.

    il est clair que dès que je remettrais le pied en vraie france, comme cendrillon, mon droit à la flambe disparaîtra illico. je reviens avec louis de fun', évidemment -ce chien de l'enfer.

    bref, voilà : par pitié donnez-moi de l'adresse à shop-shop bruxellois. ma dernière occase d'être une fille écervelée avant longtemps. je prends les adresses de frites, les adresses de bière, l'adresse de COS & les adresses de vintage.

    merci, à vot' bon coeur.

    photo: malo, manches (déjà) mythiques.

    http://www.myspace.com/thewalkmen

     


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